Le festival du Périgord noir est fidèle à sa désormais tradition d’ouvrir les festivités par une balade champêtre placée sous le signe de la musique. Mercredi matin, pour l’ouverture de cette 33e édition, quelque 150 personnes étaient rassemblées dans le magnifique village de La Cassagne, qui compte un joli patrimoine. Toutes les générations étaient représentées, des familles, des grands-parents accompagnés de petits enfants, des locaux, des amoureux de la musique classique, des fidèles du festival.
Une promenade bucolique à travers les sentiers et des vieilles pierres a conduit les mélomanes avertis ou non à un premier concert proposé par le Choeur de Dordogne, dirigé par Bruno Rossignol. Le programme était en partie consacré aux oeuvres les plus connues d’ Haendel, que le festival met à l’honneur cette année, et à quelques créations originales de l’ensemble. Ce concert fut l’occasion de découvrir une jeune chanteuse Mathilde Rossignol, mezzo soprano.
Une jeune mezzo sopranoLa jeune femme est diplômée du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris, après 5 ans de formation dans la classe d’Elène Golgevit. Elle a aussi eu la possibilité de se former auprès de Marianne RØrholm à la Royal Danish Academy of Music de Copenhague, dans le cadre d’échanges internationaux. Également comédienne de formation, Mathilde se tourne tout naturellement vers l’opéra qui lui permet de mettre sa voix au service de l’interprétation scénique. Son répertoire s’étend des rôles de travestis chez Haendel, Mozart, Massenet, Gounod, à des personnages féminins comme Dorabella dans Cosi fan Tutte de Mozart, Conception dans l’Heure espagnole de Ravel ou encore la pétillante Rosine de Rossini. Elle a interprété les rôles de Maddalena dans Il viaggio a Reims de Rossini, et d’Ursule dans Béatrice et Bénédict de Berlioz au sein du Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Mais elle se produit aussi régulièrement en récital de mélodies et lied.
Cette journée d’ouverture a su marier agréablement musique, nature et richesse des vieilles pierres. Elle s’est poursuivie pour un deuxième concert à Saint Amand de Coly, par la découverte de jeunes talents et de stagiaires de l’Académie de musique ancienne, en pleine répétitions du célèbre oratorio d’Haendel, « Judas Maccabéus, programmé les 8 et 9 août, à l’abbaye.
Plus d’information sur le site du Festival du Périgord Noir