« Familles à énergie positive »: le Défi…


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"Familles à énergie positive": le Défi...

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/10/2015 PAR Romain Béteille

Voilà un challenge des plus concrets pour permettre aux familles de faire des économies d’énergie : le défi « Familles à énergie positive », piloté par l’ONG Prioriterre et l’ADEME (Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie), se lance dans sa quatrième édition, qui aura lieu du 1er décembre au 30 avril prochain. Le principe ? Trouver des foyers volontaires qui devront constituer une équipe (entre 5 et 10 familles) pour représenter un quartier ou une commune afin d’économiser, par des gestes simples et peu coûteux, de l’énergie sur leur chauffage, eau chaude ou équipements domestiques. Depuis son premier essai en 2008, le défi a mobilisé plus de 70 000 participants dans toute la France, qui ont tenté de faire baisser de 8% leur facture énergétique. 

La Métropole intègre le défi

Rien de trop contraignant ? Le contexte international de la COP21 pousse évidemment la Métropole à élargir le territoire du défi. « L’objectif des 2,5 degrés apporté par la COP21 est déjà dépassé. Les territoires et les acteurs locaux ont un grand rôle à jouer, puisqu’ils représentent 70% de la consommation à l’échelle mondiale », affirme Anne Walryck, vice-présidente de Bordeaux Métropole chargée du développement durable. « La majorité des mesures demandées par l’Etat ont été déployées sur le terrain par les responsables locaux ».

Pour Romuald Gardelle, chargé de mission à l’ADEME, le défi n’a rien de trop contraignant (c’est d’ailleurs pour ça que l’objectif, même régulièrement dépassé, reste toujours à 8%), « cela reste un jeu pédagogique pour permettre aux familles de mettre en oeuvre des éco-gestes et voir l’effet direct sur le compteur. Tout l’intérêt, c’est ce qui va rester à la fin, les habitudes qui seront prises », affirme-t-il. Et peu importe si, comme le dit une habitante locataire d’Ambarès qui participe au défi pour la première fois, « certains bailleurs sociaux sont parfois frileux ». Pour Julien Cozic, conseiller info-énergie au CREAQ (Centre Régional d’Éco-énergétique Aquitaine), « le but premier n’est absolument pas d’engager des travaux ou des frais supplémentaires pour rénover les logements ». 

Un exemple à donner

C’est vrai aussi pour la Gironde en général : selon une enquête annuelle publiée par le magazine La Vie publié le 22 octobre dernier, le département se classe pour la première fois comme étant le plus écologique de France, devant l’Hérault et les Côtes d’Armor. La Gironde se place en revanche en deuxième position concernant la transition énergétique et quatrième sur la qualité de l’eau. Elle arrive en septième position sur le respect de l’agenda 21, 17ème sur la gestion des déchets, trentième sur l’agriculture biologique, 34ème sur la protection de la biodiversité et 53ème sur la qualité de l’air, preuve que de gros efforts restent encore à faire. La Métropole, elle, reste consciente de ça, et elle pourrait étendre le défi « Familles à énergie positive » sur la question des déchets et de la mobilité dans les années à venir. Des questions qui pourraient alors fédérer beaucoup plus de communes de la Métropole… 

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