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PUBLIÉ LE 06/05/2011 PAR Nicolas CésarCréé en 1989 à l’initiative de la branche professionnelle locale de la métallurgie, le CFAI forme par la voie de l’apprentissage des jeunes filles et garçons de 16 à 25 ans aux métiers et travaux de l’industrie. En 20 ans, le CFAI de Bruges est passé de 20 élèves à 800 et d’une seule formation aux 21 qui sont dispensées aujourd’hui. Le directeur, Daniel Saint-Pé, ne cache pas sa fierté. Surtout que « 89% de ses apprentis trouvent du travail 6 mois après l’obtention du diplôme ». Et là aussi les résultats sont flatteurs : 89% de réussite aux examens (tous diplômes confondus), un chiffre au-dessus de la moyenne nationale. Spécialisé principalement dans les métiers de la métallurgie, cet établissement a permis à plus de 3200 jeunes d’obtenir un diplôme.
Un nouvel atelier
A l’occasion de ses 20 ans, le CFAI Aquitaine vient d’ouvrir un nouveau bâtiment conçu dans l’esprit des sites industriels, sans cloisonnements entre salles de cours, TP, ateliers… Ce nouvel atelier dédié à la maintenance industrielle peut accueillir les 800 apprentis en formation alors que le site avait initialement été conçu pour en recevoir 400. Quel que soit le niveau d’étude, les formations du CFAI sont gratuites, car financées par les entreprises et le Conseil régional d’Aquitaine. A l’image de Richard, ceux qui sont passés par l’alternance louent le système. « Intéressé par les métiers touchant à la maintenance et au dépannage, j’ai choisi d’intégrer en 1990 le CFAI Aquitaine et son BEP Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés. Le cadre scolaire dit « classique » ne me convenant pas, je savais que l’apprentissage me permettrait de poursuivre des études tout en intégrant le monde professionnel », explique ce jeune. « Depuis mon passage par le CFAI, j’ai toujours travaillé. L’entreprise au sein de laquelle j’étais durant ma formation m’a recruté. L’apprentissage est très bien perçu par les recruteurs et il m’a permis d’avoir une évolution de carrière relativement intéressante », souligne-t-il. « Aujourd’hui, l’apprentissage n’est plus une voie par défaut », se félicite Daniel Saint-Pé.
Crédit photo : Nicolas César
