Des matières premières locales et des exigences qualité élevéesLa franchise met aujourd’hui un point d’honneur à sélectionner ses partenaires économiques parmi les filières aquitaines d’approvisionnement de végétaux et de protéine animale. Pour garantir une transparence totale avec sa clientèle, ce positionnement « terroir» est valorisé par la mention de l’origine des principaux ingrédients utilisés sur le devant des packagings des deux petits de Vitagermine, Babybio pour les bébés, et Vitabio pour les enfants et adultes. « A nos débuts, la production fruitière pour Vitabio reposait essentiellement sur des associés transalpins » se souvient Monsieur Boyer.
« Désormais, notre forte volonté de régionaliser les ingrédients composant nos produits nous pousse à multiplier les partenariats locaux ». En ouvrant deux usines de production, l’une girondine et l’autre creusoise, la marque participe de cette manière activement au développement de l’emploi en milieu rural.
La qualité de l’alimentation infantile nécessitant un soin tout particulier, une relation de confiance absolue se devait d’être instaurée entre Jean Michel Boyer et ses collaborateurs : « Les liens que nous entretenons avec les acteurs locaux vont au delà d’une simple coopération acheteur-producteur » explique t-il. Ainsi, en misant sur la proximité, Vitagermine s’assure une politique de sécurité alimentaire solide, renforcée lors des visites des producteurs aquitains sur les principaux sites de production de la société. Et cette stratégie fonctionne !
Du régional à l’internationalAvec 38 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2014, la franchise semble ignorer la crise touchant le marché du bébé depuis ces trois dernières années. Depuis avril dernier, elle s’est même offerte une première campagne télévisuelle ambitieuse à l’échelle nationale, dans laquelle la mascotte de la gamme pour bébés, un lapin doudou, est envoyée en mission sur les lieux de production des ingrédients Babybio pour s’assurer de leur qualité.
Avec Vitagermine, l’image de la PME régionale cantonnée à restreindre sa production à un marché de proximité modeste est définitivement révolue.
Depuis Canéjan où le siège social de Vitagermine est établi de longue date, la marque exporte aujourd’hui plus de 15% de sa production. La pomme et le veau fermier d’Aquitaine, tout comme la carotte des Landes, ont déjà conquis un marché asiatique prometteur ; une présence appuyée par l’ouverture, en 2011, d’une filiale à Shanghai. Par la suite, le doudou lapin de Babybio est parti à la conquête de nouveaux marchés : le Japon, la Corée, la Malaisie, mais aussi le Chili commercialisent eux aussi les recettes originales et riches en goût de Vitagermine. Le cap est fixé : « réaliser 20% d’export d’ici dix ans tout en restant fidèle aux aliments produits dans notre région » envisage le directeur général.
La société bordelaise déploie aussi son savoir faire en prenant part à de nombreux salons et manifestations de grande envergure, l’occasion pour elle de rencontrer sur place ses collaborateurs.
Pour Jean Michel Boyer, l’alimentation biologique prend de plus en plus de sens aux yeux des consommateurs : « Nous participons à une prise de conscience générale progressive du niveau d’agressivité environnemental et alimentaire actuel, et par là, de l’importance d’une alimentation saine dès le plus jeune âge »
Souhaitons que l’éveil des familles aux saveurs authentiques aquitaines se poursuive encore longtemps, et que Vitagermine porte encore haut et fort nos valeurs régionales à l’étranger !