La viticulture girondine craint l’après Grenelle de l’Environnement


Les difficultés du marché du vin avec leurs conséquences sur les entreprises ont entraîné une baisse de 60% des plantations nouvelles de vigne. Joël Bonneau (chambre d'agriculture de la Gironde et Institut de la Vigne et du Vin) déplore pour sa part

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La viticulture girondine craint l'après Grenelle de l'Environnement

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Publication PUBLIÉ LE 12/10/2007 PAR Gilbert Garrouty

C’est plutôt la période des vaches maigres, aussi bien pour les viticulteurs que pour les Pépiniéristes de la Gironde et du Sud-Ouest, dont le président David Amblevert présentait au centre viticole de Blanquefort, en Gironde, une plaquette consacrée aux « complantations » (remplacement des ceps morts). Ce dépliant réalisé en collaboration avec la chambre d’agriculture de la Gironde, le conseil général de ce déparement, Viniflhor, le Crédit Agricole d’Aquitaine, rassemble d’utiles conseils techniques aux viticulteurs afin qu’ils réussissent le remplacement de leurs ceps victimes de maladies. Il sera largement diffusé par les soins des pépiniéristes viticoles.


Plantations: moins 60%

A l’occasion de cette présentationle présidents du Syndicat a indiqué que la crisedu marché s’est également reportée vers les producteurs de plants de vigne avec une baisse de 60% en cinq ans de leurs ventesdestinées à la création de nouvelles plantations. En revanche la demande destinée aux complantations s’accroît sous l’effet de diverses maladies ou parasites qui déciment de plus en plus les vignes.


Recherche insuffisante

De son côté Joël Bonneau qui s’est félicité de l’excellente collaboration entre la chambre et les pépiniéristes a dit son espoir de voir la situation économique de la filière se redresser, notamment sous l’effet d’une « petite récolte ». Il s’est également dit « furieux » à l’égard de la filière viticole qui, selon lui, ne consacre pas suffisamment de moyens à la recherche. Joël Bonneau redoute ainsi qu’à l’issue du Grenelle de l’Environnement les producteurs se retrouvent désarmés faute de molécules adaptées. Et de citer en exemple l’interdiction récente de l’arsénite de sodium(naguère utilisé contre l’esca) « lequel n’est toujours pas remplacé »

Gilbert Garrouty

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