Chiffres d’affaires, investissements et exportations en hausse, baisse du nombre de demandeurs d’emplois. Economiquement, la Dordogne se porte bien. L’activité a retrouvé un niveau d’avant la crise de 2020. Pour le préfet, cette relance économique pour le département est le résultat de la politique de soutien aux entreprises et aux professionnels. L’Etat a versé 879 millions d’euros d’aides à l’économie du département, tous secteurs confondus dont 491 millions de prêts garantis par l’Etat. Seul le secteur de l’élevage ne bénéficie pas de cette embellie, notamment les producteurs de lait.
La situation économique de la Dordogne est bonne : tous les indicateurs sont au vert. « L’activité est en hausse de 11 % par rapport à 2020 et de 4,7 % par rapport à 2019 », a indiqué le préfet, Frédéric Périssat, en évoquant la bonne santé économique du Périgord lors de son point presse de rentrée. Les secteurs de l’hébergement-restauration ont progressé de 45 %, le bâtiment de 39 % et les activités immobilières de 25 %. En parallèle, le taux de chômage enregistre une baisse, avec 32 286 demandeurs d’emploi à la fin juin. La diminution est particulièrement sensible sur les moins de 25 ans (-10, 6 %). Seul bémol sur le chômage, les demandeurs d’emploi de plus d’un an : ces derniers ont de plus en plus de difficulté à retrouver un emploi durable. « Notre département enregistre une baisse continue du nombre de chômeurs depuis juin 2015 », précise le préfet.
Les investissements tous azimuts s’élèvent à 83 millions d’euros (+ 21 % par rapport à 2020, + 22 % par rapport à 2019).
Les exportations aussi progressent, de 38 % par rapport à 2020, à 86 millions d’euros. Quant au secteur immobilier, les recettes des taxes sont en hausse de 55 % par rapport à l’an passé et 49 % par rapport à 2019. Les procédures collectives sont également en forte diminution.
L’élevage en difficulté
Seul secteur à ne pas bénéficier de cette embellie économique, c’est la profession agricole. L’agriculture a été victime de nombreuses intempéries (gel, inondations), de chutes des cours. Frédéric Périssat a exprimé ses inquiétudes pour l’élevage. « Les producteurs de lait font face à une augmentation de leurs coûts de production, sur les postes nourriture, carburants et au même moment le prix du lait baisse ». Le préfet a annoncé la tenue d’une réunion avec la Chambre d’agriculture, les services de l’Etat, la Mutualité sociale agricole, la fédération des producteurs de lait, et les banques pour tenter de trouver des solutions et des mesures d’accompagnement adéquates.