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PUBLIÉ LE 12/07/2013 PAR Solène MÉRICSanté, transport, aérospatial, aéronautique, défense, agriculture, logistique… Autant de secteurs dans lesquels, la robotique peut ou pourrait intervenir. En effet, de l’aide à la personne, au drone militaire ou civil, en passant par les véhicules autonomes, la robotique médicale, ou encore le machinisme industriel, la robotique, au vu de ses multiples applications, est sans nul doute une filière d’avenir. Concernant la seule robotique de service, la Commission européenne estime l’existence d’un marché à 100 Mds € en 2020… Quant à la robotique industrielle, d’aucuns lui prédisent rien de moins que d’être «l’usine du futur».
En Aquitaine, la réflexion de développer une filière «robotique» a été initiée par la Région, avec l’appui d’Aquitaine Développement Innovation (ADI), en juin 2012, afin de déterminer les compétences et utilisations de la robotique en Aquitaine. Une initiative particulièrement bien accueillie par les professionnels à tel point que «ce sont eux qui ont souhaité voir ces premiers échanges se formaliser et se structurer au sein d’un cluster « en dur »», témoigne Jean-Georges Micol, directeur d’ADI. Si pour l’instant ce cluster manque encore de murs, Marco Calcamuggi son tout nouveau Président, assure que plusieurs pistes sont à l’étude.
Conforter l’avance aquitaine en matière de R&DIl faut dire qu’en matière de robotique l’Aquitaine ne part pas de rien. Elle compte à son actif quelques solides entreprises de robotique industrielle, des offreurs de solutions industrielles intégrées, des bureaux d’études, ainsi qu’un nombre important d’entreprises d’automatismes ou autres machines spécifiques. A noter aussi l’existence de nombreuses sociétés travaillant autour des drones et systèmes de drones, (elles même d’ailleurs constituées en cluster) directement issues de compétence en robotique de service (logiciel, interface homme machine, optimisation de trajectoire, détection et évitement,…). Coté formation aussi, la Région tire bien son épingle du jeu, la densité des laboratoires et écoles d’ingénieur est bonne, et on compte au moins 5 masters robotique en Aquitaine.
Autant d’acteurs dynamiques auxquels la création d’Aquitaine Robotics permettra d’intensifier les échanges et les collaborations non seulement entre adhérents mais également avec d’autres clusters intéressés par les applications de la robotique. Alain Rousset cite par exemple, «Aetos, le cluster drones, Topos, dédié à la navigation et localisation par systèmes satellites, le pôle de compétitivité Aerospace Valley ou encore, le cluster à venir sur la Silver Economy». Au nombre des autres objectifs d’Aquitaine Robotics: conforter l’avance aquitaine en matière de R&D, soutenir l’émergence de nouveaux marchés, soutenir le développement des entreprises de la robotique et de leurs projets, et enfin permettre une meilleure visibilité de la filière aquitaine au niveau national et au delà.
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