L’Aquitaine, en effet, à travers notamment le travail accompli par l’Agence ECLA auprès des éditeurs et des libraires, a joué et joue un rôle de premier plan dans la défense et la promotion du livre et singulièrement de la librairie indépendante. Occasion pour Alain Rousset d’émettre une série de suggestions à étudier et soumettre dès ce lundi à Aurélie Filippetti à la faveur de sa venue à Bordeaux. Et au président du syndicat d’y ajouter les siennes parmi lesquelles la délicate question de l’éventuelle exonération de la CET déjà pratiquée par l’Aquitaine et la mise à l’étude de dispositifs particuliers qui permettraient aux Régions, au titre de leurs compétences en matière de formation, de contribuer à faciliter la poursuite de l’activité des libraires indépendants. »Il nous manque le cadre juridique, les patrons de librairies sont rarement des salariés; il faut donc trouver d’autres systèmes de formation » remarque Matthieu de Montchalin. Autre souhait du président du syndicat des libraires, celui de continuer à ce que les librairies soient les interlocuteurs privilégiés pour la fourniture du livre scolaire, notamment dans les Lycées dont les Régions sont chef de file: » nous sommes prêts à accompagner la mise en place du livre numérique scolaire et nous comptons sur les élus régionaux pour affirmer que nous sommes partenaires; il est vital que les achats du livre numérique passe par les libraires. » a ajouté le président du syndicat. Alain Rousset qui a beaucoup mis en évidence le concept de co-construction d’une politique du livre entre l’Etat, les collectivités et les libraires a promis d’être, à la fois au sein de l’Association des Régions de France et du Parlement, l’ambassadeur des libraires.