C’est une étude publiée ce mardi par l’observatoire de la mobilité et des rythmes de vie (en fait, une entité créée par Bordeaux Métropole en partenariat avec l’agence A’urba) qui le dit : il reste encore des efforts à faire en matière de transports sur la métropole. Ainsi, parmi les chiffres dévoilés, on peut retenir que la fréquentation des réseaux de transports collectifs a augmenté de 7,8% entre 2012 et 2014, le tout assez inégalement réparti entre les différents modes de transports : +28,6% pour les bus du réseau TransGironde, +15,8% pour le bus urbain, +6,4% sur le réseau Ter et enfin +2% pour le tramway. Pourtant, avec plus de 50% du nombres de voyages enregistrés annuellement dans le département, c’est le tram qui reste le mode de transport le plus plébiscité.
Autre chiffre intéréssant, on y apprend que 91% des habitants de la métropole résident à moins de 300 mètres d’un arrêt de bus, et 26% à moins de 400 mètres d’une station de tramway. Plus de 30% disposent d’une station de vélos VCub en libre service à moins de 300 mètres. Pour autant, quand on compare la moyenne du nombre de voyages annuels en transports collectifs urbains de la métropole bordelaise (159 dont 100 en tram) avec la moyenne statuée en 2012 par le Groupement des autorités régulatrices de transport (Gart) sur 12 agglomérations de plus de 400 000 habitants (190) on constate que des efforts restent encore à faire, malgré les quelques chiffres encourageants d’une baisse du diesel dans le parc des voitures neuves (70,5 % en 2012 contre 60,3 % en 2014).