Créer une grande salle de spectacles sur l’agglomération bordelaise est un vieux projet qui remonte à une quinzaine d’années. Après de nombreux aléas, celui-ci va pouvoir enfin voir le jour. La première pierre de la grande salle de spectacle a été posée hier, à Floirac, en bordure des quais en présence de nombreux élus, visiblement ravis de voir enfin les travaux débuter. Le chantier va durer deux ans, pour une livraison du bâtiment annoncé pour fin 2017. Cette grande salle dessinée par l’architecte Rudy Ricciotti, qui lui a donné la forme d’un galet tout blanc, devrait attirer quelque 440 000 spectateurs à partir de 2018.
Salle modulable
Cette salle de 19 000 mètres carrés, modulable de 2500 jusqu’à 11000 places devrait accueillir des concerts et de grands événements sportifs. Elle s’appellera Bordeaux Métropole Aréna :son nom a été dévoilé ce lundi. Elle sera construite et exploitée par Senso SAS, émanation du groupement Lagardère Unlimited Live Entertainment, DV Construction, Bouygues Energies services et l’architecte Rudy Ricciotti. Ce groupement avait remporté en décembre 2013 l’appel d’offres de la Communauté urbaine de Bordeaux. Le coût global de cette insfrastructure représente 77 millions d’euros, financés en majeure partie par Bordeaux Métropole. Il inclue la construction de deux parkings. 35 % de la réalisation du chantier est confié à des PME locales.
Pour l’ouverture, le maire socialiste de Floirac, Jean-Jacques Puyobrau, se prend à rêver d’accueillir les Rollings stones. Car ce projet répond au besoin de créer dans la métropole bordelaise un lieu de concert capable d’accueillir des tournées d’artistes internationaux, ce que la Patinoire de Mériadeck ne permet pas De grands artistes internationaux viendront, c’est certain, estime Jérôme Langle, président de Lagardère Live Entertainment. Ce sera une très belle salle, dans une ville attractive. Or les artistes veulent aussi se faire plaisir, et certains ont fait deux fois le tour du monde, mais ne sont jamais venus à Bordeaux. »
Cet équipement tant attendu , verra le jour au débouché du futur pont Jean-Jacques Bosc, qui ne sera achevé qu’en 2020. Il devrait ainsi contribuer à dynamiser la rive droite. Mais il apparait nécessaire au préalable d’ améliorer sa desserte en transports en communs rapides.