« Bordeaux, ville juste et fraternelle ». Tel est le titre de ce document retraçant le bilan en matière de social, réalisé par l’équipe de campagne d’Alain Juppé. Ce quatre pages va être prochainement diffusé dans les rues de la ville à plus de 30 000 exemplaires. « Une ville juste, c’est une ville qui facilite l’égal accès aux droits et l’égalité des chances. Une ville fraternelle, c’est une ville qui dialogue et partage. Ce sont les deux piliers de notre action », a expliqué Véronique Fayet, adjointe au maire, chargée des politiques de solidarité, de santé et des seniors. L’élue qui ne se représentera pas à l’élection de mars a ensuite détaillé quelques actions à titre d’exemple : 50% des nouveaux logements sont des logements sociaux ou encore la création d’un pass séniors qui a atteint les 60 000 adhérents. « Au total, la Ville de Bordeaux consacre 130 millions d’euros par an au mieux vivre de ses habitants avec son CCAS (centre communal d’action sociale), ce qui représente plus de 25% du budget global », a-t-elle indiqué.
Une vision transversale du socialParallèlement, la ville s’est « apaisée », selon l’équipe de campagne d’Alain Juppé. De 2001 à 2012, la délinquance y a baissé de 25%. « Tout ceci est le fruit d’une vision d’Alain Juppé. Ce n’est pas seulement une politique redistributive. Il a fait le choix d’accompagner ceux qui vivent des moments de vulnérabilité », a mis en avant Alexandra Siarri. Cette politique sociale est transversale. « Ainsi, la réussite à l’école est une priorité. Même dans le sport, l’adjointe Arielle Piazza, demande à chaque club d’avoir des actions pour aller vers les plus fragiles », a poursuivi Véronique Fayet. Autre symbole de cette mandature, la réussite de la bagagerie. « C’est une structure pour aider les plus démunis près de la place du Palais, un endroit luxueux. Et, ça a marché », a souligné Nicolas Brugère, vice-président du CCAS. De son côté, Yohan David, conseiller municipal délégué à l’économie sociale et solidaire, a précisé que grâce aux clauses d’insertion, cette année, la mairie a donné l’équivalent de 600 contrats de travail à des jeunes en difficulté, avec à la sortie un taux de placement d’un sur deux, l’un des meilleurs de France. Pour l’avenir, en cette période de raréfaction des crédits publics, la mairie n’hésitera pas à nouer des partenariats dans le domaine du social avec le monde entreprise. C’est ainsi qu’a été lancé récemment le fonds de dotation Bordeaux solidaire. « Cela ne nous fait pas peur et on le revendique », a conclu Alexandra Siarri.