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PUBLIÉ LE 17/01/2016 PAR Laure-Hélène BonenfantCe ne sont pas moins de sept artistes de street art qui sont exposés dans la Cox Gallery (1). Les 500m² de la galerie accueillent l’international Hopare, Alex, Brok, Bust the Drip, Tilt et Nico Giquel entre ses murs. Chacun a échangé la rue contre des toiles et des supports en métal le temps de l’exposition présente jusqu’au 29 janvier prochain. Tous les mois et demi, la galerie revêtira de nouvelles couleurs au rythme des œuvres des artistes d’art de rue.
Directeur de la galerie, Laurent Tritschler, après avoir longtemps travaillé en Chine dans la reproduction d’œuvres, s’est intéressé de plus près à ce mouvement d’art urbain et a décidé d’ouvrir sa propre galerie dans la ville. « C’était un projet purement réfléchi et j’avais envie d’ouvrir une galerie sur un domaine qui me tenait à cœur » confie le directeur de la Cox Gallery. Une réelle nouveauté dans la ville puisqu’il s’agit de la première galerie dédiée au street art. Un challenge plutôt bien réussi pour Laurent Tritschler et Aurore Planchot, sa responsable de communication.
Un projet personnel
Laurent Tritschler a monté ce projet d’ouvrir une galerie dédiée à l’art urbain seul. Et c’est aussi seul et « entourés d’amis » qu’il a entrepris les travaux de cette nouvelle galerie bordelaise. Un projet personnel quelque peu ambitieux puisque la Cox Gallery a ouvert ses portes dans la même rue que le CAPC Musée d’art contemporain. « Ce n’était pas volontaire d’avoir choisi ce local près du CAPC, j’ai vu l’opportunité d’avoir un bel espace pour exposer les œuvres des artistes » explique le directeur. Qu’ils soient passionnés par l’art urbain ou qu’ils ne le soient pas, les passants, curieux, franchissent les portes de la galerie « pour découvrir ce que cette dernière propose ».
Les artistes de rue se prêtent de plus en plus au jeu des expositions en galerie et l’art urbain devient de plus en plus en vogue. « Lorsque je contacte des artistes pour venir exposer, je leur laisse carte blanche pour leur travail sur toiles ou autres, je leur ai seulement demandé des grands formats. Parfois ils arrivent même avec des œuvres toutes prêtes comme Alex l’a fait, ou alors ils font un travail spécial pour la galerie comme Hopare » indique Laurent Tritschler. Il est possible, en flânant dans les étages de la galerie, de découvrir au fil des mois, des expositions englobant plusieurs artistes comme c’est le cas depuis l’inauguration, mais aussi à pouvoir admirer le travail d’un seul artiste dans toute la Cox Gallery.
1. 48 bis rue Ferrère
