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PUBLIÉ LE 07/08/2013 PAR Laura JarryUne journée pour Léo Ferré.Il ne s’agissait là que d’une peinture rapide de la première journée de ce festival peu ordinaire, on vous laisse le soin d’imaginer et de vous renseigner sur ses détails. Cette première escale du 17 août à Cazalis est en tout cas un arrêt facile pour saisir le concept et l’humeur de cette manifestation : enchainer, sans forcément les lier pour ne pas les soumettre à un thème ou des obligations, quelques expressions artistiques pour mieux en apprécier l’habileté et la liberté.
Le 18 août sera la journée de Léo Ferré. Pour honorer l’auteur-compositeur-interprète, à l’occasion de la vingtième année de son décès, Uzeste se range du côté de ce qu’il aurait apprécié : après une matinée de débat de société et exposition, un après-midi d’histoires, d’Histoire et de chansons, la soirée lui est dédiée, avec le swing enivrant de sous-fifres et les noces fantasmagoriques de la musique et du feu.
Programme colossal.La ville gironde se réveillera doucement, avant de passer le relais à Villandraut, puis à Noillan qui accueillera une nuit l’acteur Richard Bohringer, là en scène avec son texte « Les nouveaux contes de la cité perdue », là à l’écran avec le film d’Aline Isseman « Le destin de Juliette ». Le 20 août sera chargé pour les festivaliers, quatre communes pour une petite vingtaine de rendez-vous ; qu’ils notent déjà la rencontre Improvista du basque Michel Portal et du gason Bernard Lubat, deux enfants terribles du jazz. Après, il reste à reprendre sa respiration avant les quatre autres journées de festival : on ne saurait que trop vous conseiller le 21 août d’aller prêter une oreille aux mots de Juliette Kapla et Gilles Defacques, de passer « La nuit divagante » et très jazz du 22 à Uzeste ou de vous rattraper avec la présentation jazzconjuguée de la Cie Lubat du 24 août.
Vous voilà prévenus : si le festival est reconnu pour ses nombreuses transartisticités, il l’est aussi pour son programme de qualité, complet et colossal.
Plus d’informations (dont le programme complet) sur le site de la Cie Lubat.
