Gironde: Les élus s’engagent dans l’Interscot et invitent les citoyens à la participation


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Gironde: Les élus s'engagent dans l'Interscot et invitent les citoyens à la participation

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/09/2013 PAR Solène MÉRIC

Si l’aménagement du territoire se fait à l’échelle des communes et intercommunalités avec les Plans Locaux d’Urbanisme, ainsi qu’au niveau plus large des SCOT (Schéma de cohérence territoriale) l’objectif de la démarche portée par l’interscot, impulsée par le Conseil général et l’Etat, «est d’essayer, entre les territoires, d’arriver à dégager un dénominateur commun sur ce que sera la Gironde en 2033», résume Gilles Savary, Vice président en charge de l’Interscot. «Une fois que cela sera fait, il faudra faire converger nos politiques de territoires pour que ces grands axes soient respectés dans les SCOT, et à terme les transposer dans nos politiques départementales.» Et de citer en exemple, la reconquête des centres bourg, le mitage, les trames vertes et bleues,etc…

Au total c’est bien l’ambition d’une «grande politique coopérative entre urbain et rural» qui est en germe dans cette démarche, et cette journée du 30 septembre en est le premier pas concret. Avec leur signatures, l’ensemble des Présidents des SCOT de Gironde s’engagent à tenter de répondre d’une même voix à quatre défis majeurs pour le département. Le manifeste insiste en effet sur les cohérences à trouver sur la question des ressources environnementales et du cadre de vie, sur l’organisation urbaine polycentrique de la Gironde, sur un développement économique ouvert à de nouvelles sources de richesses et enfin, sur une gouvernance coordonnée et dans la durée. Une gouvernance qui d’ailleurs inclut le débat citoyen.

Le 33 Tours, ou la participation citoyenne revisitéeUne dimension participative qui a aussi été présentée ce 30 septembre pour une mise en œuvre auprès des girondins à compter du 7 octobre, jusqu’à la fin décembre. Mais, afin d’être sûr de ne pas toucher que les groupes de pression et autres «professionnels de la participation», selon l’expression de Gilles Savary, c’est une méthode participative originale baptisée «33 tours» qui a été retenue. Elle parie sur le ludique et l’inattendu pour recueillir la parole et les réflexions des «vrais» citoyens sur la Gironde de demain. Loin des classiques réunions publiques, c’est une équipe d’anthropologues dirigée par Stéphane Juguet qui va se déplacer dans toute la Gironde pour «aller voir les gens où ils sont : sur l’espace public, les lycées, dans des festivals,…».

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Pour ce faire, plusieurs dispositifs sont mobilisés: un comptoir mobile, qui prendra sa place sur les marchés, une voiture à pédale qui sera prétexte à la discussion autour des questions de mobilité, un bus réaménagé, équipé de jeux permettant à chacun de livrer ses réflexions sur des thématiques telles que la consommation, les ressources, l’énergie, etc. «L’objectif est d’avoir un réel échange avec chacune des personnes. Ce ne sera pas un sondage fait en 5 minutes mais des discussions qui pourront, si besoin, durer 1h ou 1h30. Dans ce cadre, nous cherchons d’avantage la qualité et la sincérité des réflexions que la quantité des personnes vues», considère Stéphane Juguet. Pour l’aspect quantitatif, un site internet participatif (33tours.fr) sera pleinement mis en fonction mi-octobre.

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