Franck Dumoulin vise Pékin


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Franck Dumoulin vise Pékin

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/01/2008 PAR Joël AUBERT


Tout a commencé en décembre 1984, lorsque le jeune Franck, alors âgé de 11 ans, découvre une carabine à plomb au pied du sapin. Un cadeau douloureux pour les volatiles qui eurent la malheureuse intuition de faire escale dans le jardin du tireur en herbe, au cours des semaines qui suivirent. Six mois plus tard, Franck Dumoulin était champion de France de tir. Avec quinze médailles internationales dont douze en or, il détient aujourd’hui le plus beau palmarès du tir français. «Je ne vais jamais sur une compétition pour gagner, mais pour donner le meilleur de moi-même » : ainsi explique-t-il ces nombreux succès. Sang-froid, maîtrise, capacité de concentration hors-norme, le champion a toutes les qualités indispensables au tir.

La main perforée par un calibre 22

En prime, une once de goût durisque.En 1999, un grave accident de moto faillit lui coûter la vie. La même année, lors d’un banal entraînement, il se transperce la paume de la main gauche en rechargeant son arme maladroitement. Un comble pour un tireur. Dès l’année suivante à Sydney, l’albatros se fait phœnix et offre à la France sa première médaille d’or de la compétition. Il confesse, sourire en coin et clin d’œil à l’appui, avoir de nouveau connu d’autres pépins en 2007. Le signe d’un nouveau titre suprême pour 2008?

La passion mal-aimée du policier


«On parle de nous une fois tous les quatre ans », déplore le champion. Si le tir sportif reste méconnu en France, il pointe à la troisième place mondiale des sports individuels en nombre de licenciés, derrière le tennis et le golf.«Les armes souffrent de leur mauvaise image dans l’hexagone », regrette encore Franck Dumoulin, qui est également gardien de la paix, quand ses divers entraînements et compétitions («plus de 200 jours de déplacements annuels») lui en laissent le loisir. C’est qu’il ne se contente pas de pratiquer son sport au plus haut niveau: il entraîne également l’équipe de France handisport de tir. L’entraînement, une reconversion séduisante : «le milieu du coaching me plaît énormément. A l’issue de ma carrière sportive, je me vois bien entraîner à la fédé ou à l’étranger. » Pour l’albatros de Royan, l’horizon semble dégagé.

Léo Peresson






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