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PUBLIÉ LE 12/11/2013 PAR Nicolas CésarLa question est dans toutes les têtes : Ford va-t-il tenir sa promesse de maintenir 1 000 emplois pendant 5 ans sur l’usine de Blanquefort, alors que, pour l’heure, le constructeur n’a pas assez de travail pour tous ? En 2014, il y aura encore du chômage partiel, 250 000 heures au total. C’est à dire deux fois moins qu’en 2013, s’empresse de préciser la direction. Une mesure, qui devrait toucher 180 salariés, qui vont perdre au passage 5% de leur salaire, déplorent Philippe Poutou, délégué CGT et Jean-Luc Gassies, secrétaire adjoint CFTC du CE.
Pas de chômage partiel prévu en 2014 dans l’accord avec les pouvoirs publicsC’est un coup dur pour la CGT. « La pilule est difficile à avaler, car il n’était pas envisagé de chômage partiel en 2014″, selon la convention signée le 24 mai dernier entre Ford, l’État et les pouvoirs publics. Ce texte conditionne les 12,5 millions d’aides publiques versées à Ford au maintien de ces 1 000 emplois. Pour expliquer ce chômage partiel, la direction rappelle les difficultés du marché » automobile en Europe », passé de 15 millions de véhicules il y a cinq ans à 11,5 millions aujourd’hui. Pour tenter de rassurer les syndicats, le porte-parole de Ford précise que la mesure sera modulée sur l’année en fonction de « la montée en cadence » de l’activité et des produits fabriqués à Blanquefort, notamment la boîte de vitesse automatique 6F35, projet phare du site girondin ». Une modulation, que les syndicats vont observer de très près…
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