Théâtre de rue, magie, théâtre forain, cirque, danse, musique… Autant de disciplines qui seront encore une fois au programme de la vingt-quatrième édition du Festival International des arts de la rue de Libourne, qui se tiendra dans divers lieux de la ville du 6 au 8 août prochain. En tout, près d’une quarantaine de spectacles seront au rendez-vous, de la performance scénique à l’illusion absurde en passant par le Pays Basque. Oui, le Pays Basque sera là aussi, par l’intermédiaire de l’évènement Euskadi qui fait lui aussi partie de la programmation, soutenu par l’institut Etxepare, le département de la Culture du gouvernement basque espagnol. En tout, quatre compagnies proposeront elles aussi un spectacle dans le cadre du Fest’art.
Téméraire et itinérantPour le reste, ce sera la surprise, l’ensemble de la programmation dévoilée ce jeudi préférant garder une part de mystère. Une chose est sûre en tout cas, il s’agit là d’un festival pluridisciplinaire, mais aussi… itinérant, puisque réparti dans plus d’une dizaine de lieux de la ville, du lycée Max Linder à la cour de la Médiathèque. En tout, 92 représentations seront données pendant ces deux jours, dont la plupart (84) seront d’ailleurs totalement gratuites. Pour Michel Galand, adjoint à la mairie en charge de la culture, cette ouverture est une des forces du festival libournais.
« Son plus grand atout, c’est d’être accessible à tous, gratuit, et d’être un grand moment de fête dispersé autour de la ville. C’est une volonté municipale que de garder ce rendez vous. Au départ, tout le monde croyait que le festival ne se ferait pas, mais aujourd’hui nous sommes toujours là, et même l’un des seuls à continuer« . Un festival à taille humaine qui a même parfois peur de se faire dépasser par ses propres ambitions. « Les plus de 40 000 spectateurs qui s’y pressent ne peuvent pas toujours participer aux spectacles, notamment ceux qui se déroulent dans des lieux fermés. Il y a souvent beaucoup de monde. Mais dans les années à venir, dans le cadre de la future grande région, nous comptons devenir l’un des chefs de file du nouveau centre national des arts de la rue, et être un lieu de diffusion parmi tous les autres festivals des arts de la rue comme à Cognac ou à Périgueux. Nous ne souhaiterions pas grandir trop vite, où bien nous devrions trouver d’autres moyens« .
Un enjeu importantFinancé grâce aux aides des collectivités, du département, de la région et de la ville de Libourne et vivant grâce au mécénat, au parrainage et à la centaine de bénévoles qui l’animent pendant trois jours. Stéphanie Bulteau, directrice du festival, compte bien garder la même ligne que celle des années précédentes. « L’enjeu reste le même : proposer un spectacle de qualité, exigeant, au plus grand nombre de personnes possible. On a d’ailleurs travaillé, pour certains spectacles, en co-production, et ils seront joués pour la première fois devant les spectateurs pendant le festival« . Et quand on lui demande le petit secret qui fait de Fest’art un rendez-vous à part, la directrice de répondre : « Je pense que c’est une alchimie réelle entre les spectacles, le public et la ville de Libourne, qui reste un cadre très agréable« . Bref, si vous cherchez un peu de fraîcheur en plein coeur du mois d’août, vous savez où aller…
L’info en plus : retrouvez l’intégralité de la programmation et les infos pratiques de Fest’art à cette adresse.