Pont de pierre: fermeture vue rive droite


Patrick Despoix - Creative Commons

Pont de pierre: fermeture vue rive droite

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 02/02/2016 PAR Alexandre Selem

Expérience inédite à Bordeaux, la circulation dans cette direction ne sera accessible qu’aux bus, vélos ainsi qu’aux véhicules de secours. Un pas de plus vers le désengorgement du centre-ville, alors qu’était annoncé il y a quelques jours le stationnement tout-payant en intra-muros d’ici 2020. Côté droit de la Garonne, les avis mitigés se confrontent quant à cette expérience grandeur nature.

 « On ne peut pas faire plaisir à tout le monde »

Mitigé, c’est le mot qui revient quand on aborde la question avec des bordelais vivant rive gauche et travaillant en rive droite. François, gérant d’une brasserie qu’il rejoint à vélo depuis les Chartrons, se réjouit que les voitures laissent enfin respirer les cyclistes et le pont de Pierre : « c’est une œuvre d’art qui paye les pots cassés. » Il déplore tout de même le manque de stationnements, qui lui fait perdre des clients, et reste dubitatif quant à cette décision qu’il pense devoir durer. Une décision bénéfique pour la santé de la population selon Micka, coiffeur avenue Thiers qui habite dans le centre-ville. Il relativise, pourtan,t avec une phrase que l’on entend souvent dans ce genre de situation : « on ne peut pas faire plaisir à tout le monde. »

Fermer le pont de Pierre avant de construire Jean-Jacques Bosc

La conseillère départementale PS Emmanuelle Ajon, elle, se dit inquiète : « le pont Jean-Jacques Bosc n’étant toujours pas construit, cela va entraîner l’asphyxie du quartier, déclare-t-elle. La circulation dans le quartier est déjà complexe, les bastiens le payent assez cher. » Mais pour Jérome Siri, maire adjoint du quartier de la Bastide, choisir de fermer le pont de Pierre avant la construction de Jean Jacques Bosc « n’est pas une décision prématurée. Cela servira à faire un historique d’observation, de variation des usages. » Il se veut rassurant : « c’est une expérience très intéressante qui permettra de recueillir des données et des avis. » Des données prises en été, donc, mais qui risquent de ne pas refléter la situation de la ville pendant le reste de l’année.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle !
À lire ! MÉTROPOLE > Nos derniers articles