Euro 2016 : la Fan Zone recrute


Bordeaux Métropole

Euro 2016 : la Fan Zone recrute

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 30/03/2016 PAR Romain Béteille

C’est un effet boomerang notable. Après la polémique sur l’augmentation du coût total de la future « Fan Zone » située place des Quinconces à Bordeaux qui devrait accueillir jusqu’à 60 000 spectateurs durant l’Euro 2016 (passant de trois à quatre millions d’euros), les effectifs supplémentaires dans la sécurité sont en cours de recrutement. Ainsi, ce mercredi au sein du stade Matmut Atlantique, la ville de Bordeaux et Pôle Emploi ont proposé, avec l’aide de 11 entreprises, une journée de recrutement par le biais d’un forum fermé (avec des candidats déjà préselectionnés) destinée à pourvoir 870 postes liés à l’Euro 2016, dont pas moins de 250 uniquement sur le volet sécurité. On le sait, suite aux attentats de Paris et de Bruxelles et le maintien de l’état d’urgence, la Fan Zone de Bordeaux sera très encadrée : espace entièrement clos par des barrières de deux mètres de haut, palpations à l’entrée, portiques de détection de métaux, vidéosurveillance, interdiction de tout bagage ou sac à l’intérieur ou encore recours à des sociétés de sécurité privées.

Une forte demande de personnel féminin

L’Agence Eclipse est l’une d’entre elles. Son directeur régional, Jean-Michel Conradie, souhaite s’inscrire dans la durée. « On s’occupe des recrutements sur la Fan Zone mais aussi sur le stade. On cherche aussi à long terme. 10% des CDI qu’on propose par an sont destinés à des femmes, et on recrute dans le groupe une quarantaine de CDI par an ». Pour optimiser ces palpations et éviter les incidents, chez Eclipse, on est surtout venu faire son marcher pour y trouver des agents de sécurité féminins.

« On a un réel besoin. On a à tenir une Fan-Zone avec une amplitude horaire qui s’étendra de midi à une heure du matin. Le marché qui nous lie aux organisateurs nous demande de déployer soixante-dix personnes, dont la moitié sont des femmes. Il nous faut donc recruter 70 personnels féminins, il en manque encore 20 aujourd’hui ». A l’entendre, ces recrutements (ou du moins une partie) ne seraient donc pas uniquement déployés pendant l’Euro 2016 mais seraient voués à devenir pérennes. « C’est difficile de faire durer des contrats. Les recrutés ne se voient pas forcément sur le long terme, et la pénibilité en fait reculer pas mal », déplore cependant le directeur régional. 

Une préparation en amont

Concernant le budget global de la Fan-Zone, il est donc facturé à 4 millions d’euros. Les recettes ont été laissées à Gironde Event (société retenue pour l’organisation après un appel d’offre), qui garantit un niveau de revenue de deux millions d’euros, ce qui laisse donc deux millions à la charge de la métropole, dont un million d’euros uniquement dédiés aux différents dispositifs et agents de sécurité déployés sur place. Pour autant, Pôle Emploi n’a pas attendu cet évènement organisé au nouveau stade pour prendre les devants : en formant pendant 105 heures près de 300 personnes avec l’objectif de l’Euro 2016, l’organisme a déployé environ 500 000 euros de budget dédié.

C’est en tout cas ce qu’affirme Célia Rodriguez Minau, directrice de l’agence Pôle Emploi de Bordeaux Nord. « Nous n’avons pas attendu le job-dating de ce jour pour anticiper les besoins, on avait déjà recueilli et évalué l’expression des entreprises concernées et commencé à former des publics au mois de décembre dernier. On s’est inspirés des besoins qui avaient pu émaner sur d’autres grandes villes qui bénéficiaient du même dispositif, ça nous a permis de partir sur des chiffres réalistes ». Il y a encore des formations disponibles et elles tendent à finaliser ces besoins ».

Des propos qui se veulent donc rassurants, confortés par ceux de Jean-Michel Conradie, pour qui « tant que le volume ne change pas, le marché reste identique a ce qui a été signé il y a deux mois. Il y aura peut-être des aménagements sur le budget pour des équipements qui vont nous être fournis, mais cela ne va pas concerner directement les recrutements », a-t-il ainsi précisé. Le surcoût total pour les dix villes hôtes de l’Euro 2016 est évalué à 17 millions d’euros. Quant aux recrutements, ils vont continuer par le biais de forums ouverts « pour toucher un maximum de public » qui seront déployés au Grand Parc, dans les quartiers de la Benauge, des Aubiers, de Bacalan et au niveau de la Gare Saint-Jean à partir de fin avril, avec un stand entièrement dédié à l’Euro 2016. 

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