La crise de l’élevage français a perturbé le déplacement de Manuel Valls en Gironde. Il a visité au pas de charge Ceva santé animale, l’un des dix premiers laboratoires vétérinaires au monde, qui a son siège social à Libourne en Gironde. Une belle entreprise qui réalise 766 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 3 750 salariés dans le monde entier, dont 800 à Libourne. « Une société, qui exporte 90% de sa production, mais a investi 50 millions d’euros ces quatre dernières années sur ces trois sites français », a rappelé son PDG, Marc Prikazsky.
Valls promet de ne pas oublier les éleveursEnsuite, le Premier ministre s’est rendu à la sous-préfecture de Libourne où il s’est entretenu avec des représentants de la FDSEA Gironde et des Jeunes agriculteurs. Ils ont insisté sur la nécessité de mettre la pression sur les industriels et les distributeurs. « Dans la filière bovine, les accords du 17 juin sur les prix n’ont pas été respectés », fustige Franck Ballester, le directeur de la FDSEA Gironde. Pour la filière laitière, le compte n’y est pas non plus. Une bouteille de lait produite en Gironde a d’ailleurs été remise symboliquement à Manuel Valls. « Il n’y a pas de course effrénée au prix bas. Il faut consommer français », a lancé le numéro un du gouvernement.
Signature du Contrat de Plan Etat-Région
Un peu plus tard, à Latresne, à Aerocampus Aquitaine, le Premier ministre a procédé à la signature du Contrat de plan Etat-Région avec la région Aquitaine. Sur les 1,4 milliard d’euros prévus pour ce CPER, 685 millions seront assurés par l’Etat. Une somme, qui a permis de financer des projets importants pour l’avenir de l’Aquitaine dans le numérique, le ferroviaire, la mise à 2X3 voies de la rocade bordelaise ou encore la formation.