En Gironde, Stéphane Le Foll garantit un accompagnement « au cas par cas » aux viticulteurs sinistrés


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En Gironde, Stéphane Le Foll garantit un accompagnement "au cas par cas" aux viticulteurs sinistrés

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/08/2013 PAR Solène MÉRIC

Environ 10 000 ha touchés et une perte globale estimée à 200M€, c’est dire si les viticulteurs, dont plusieurs centaines ont perdu plus de 80% de leur récolte attendaient beaucoup de la venue de Stéphane Le Foll dans leurs vignobles. Pourtant le Ministre a été clair, « je ne suis pas là avec une enveloppe, mais pour rassurer, redonner confiance et trouver des solutions pour essayer de répondre aux besoins». Autrement dit c’est «au cas par cas», et «en fonction des besoins de chacun que des solutions seront trouvées pour assurer la pérennité des activités», assure le Ministre. « Ca coûtera ce que ça coûtera, mais on a une économie à tenir et surtout à continuer de développer», insiste-t-il.

« Il faut renforcer le système d’assurance »

La vigne touchée par la grêle à Saint Léon, dans l'Entre-Deux-Mers

En pratique, c’est une cellule spécifique installée à la Préfecture qui sera chargée de mettre en place cet accompagnement à travers «la mobilisation des services, la coordination de l’action avec les collectivités territoriales, et l’étude individualisée des dossiers, pour être le plus proche de la réalité». Un accompagnement qui complétera les premières mesures d’aides déjà mises en œuvre concernant «la taxe foncière, les charges MSA, ou encore le report d’emprunt» liste le Ministre.
Concernant la question de l’assurance, l’heure n’était donc pas aux annonces. Pourtant, s’il souligne que rendre l’assurance obligatoire paraît juridiquement impossible, Stéphane Le Foll admet que «le système doit évoluer»; «il faut le renforcer». Au regard d’aléas climatiques de plus en plus intenses, le sujet est pour lui «prioritaire». Pour le Ministre «l’assurance a son sens mais quand on est à plus de 50% ou 60% de pertes, le système est dépassé. Au delà de la garantie individuelle, nous avons besoin de démarche collective pour «mieux mutualiser le système». Quant à la solidarité nationale, elle doit se poser en troisième niveau de réponse aux aléas climatiques, «quand c’est la capacité productive qui est en jeu.» Un groupe de travail est actuellement à l’étude sur la question, et les premières «propositions devraient être faites dans un ou deux mois», a précisé le Ministre.

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