A la lecture des résultats au soir du 20 mars, on aurait presque tendance à oublier que la droite a occupé la présidence du Conseil général du Lot-et-Garonne pendant 30 ans, jusqu’en 2008, date à laquelle la gauche est revenu au pouvoir. Les équipes de l’UMP sous la coupe d’Alain Merly, maire et candidat dans le canton de Prayssas, se sont présentées sans l’étiquette de la majorité. Mais, cela n’aura pas suffi à éviter de lourdes défaites. Les candidats de la majorité bien placés se comptent sur les doigts d’une main : Alain Merly (46,61%) à Prayssas, et Jean-Louis Costes (DVD) avec ses 49,75% à Fumel. Côté PS, quatre élus ont déjà retrouvé leur siège dès le 1er tour, à l’image de Francis Da Ros à Houeillès, Bernadette Dreux à Duras, Régine Povéda à Meilhan-sur-Garonne et Marcel Calmette à Monflanquin, ainsi qu’un Front de gauche, Raymond Girardi à Bouglon. Par ailleurs, il n’y aura pas de triangulaire dans ce département dimanche prochain mais une grande majorité de duels, dont certains entre PS/FN. A Marmande-Est, Jacques Bilirit (PS) : 40,81% sera opposé à Rémi Duprat (FN) : 26,14% au second tour. A Villeneuve-sur-Lot, Patrick Cassany (PS) : 28,14% devra en découdre avec Catherine Martin (FN) : 20,67%. Pour rappel, le département du Lot-et-Garonne comprend 40 cantons, dont 20 étaient renouvelables. Le président depuis 2008, le socialiste Pierre Camani, ne repartait pas en campagne à l’occasion de ce renouvellement partiel, son canton n’étant pas renouvelable.
Crédit photo : Marie Bernicot