Variés, les thèmes proposés aux classes se rapportent tous au Développement durable, compris dans son acception la plus large. Les axes de travail proposés aux professeurs des écoles viennent rappeler, à point nommé, qu’il ne s’agit là pas seulement d’une conception écologiste de l’environnement, mais aussi d’un modèle économique et social. D’où une diversification, au fil des années, des directives et des ateliers ouverts aux enfants. Philosophie et art seront rejoints, l’année prochaine, par des activités autour du numérique.
A l’école maternelle Jules Michelet de Villenave d’Ornon, les trois classes proposent des variations autour du thème « L’arbre et les végétaux dans l’art et dans les sciences ». Une collaboration avec l’artiste Laurent Cerciat qui passe, notamment, par la construction d’un « faux arbre » fait de tasseaux de bois, brindilles et faux nids d’oiseaux en argile, ou par la réalisation d’une large fresque végétale. Les plantes sauvages et « mauvaises herbes » observées dans la rue voisine, toutes peintes à partir de pigments naturels, habillent désormais le mur bétonné de la cour de l’école. Le but : comprendre la manière dont observation scientifique et étude d’oeuvres d’art modifient la perception qu’ont les enfants de la Nature.
Dans une optique très différente, l’école primaire Marie Curie de Lormont se pose la question de l’intergénérationnel. Et ceci dans le cadre d’un partenariat avec l’AMGC et « graines de philo ». Une visite à la maison de retraite de la ville a été l’occasion pour les élèves de réaliser que les personnes agées, elles aussi, ont un jour été des enfants. Qu’est ce que « grandir » pour des 6-8 ans ? Les réponses proposées sous forme d’un grand arbre couvert de posts-it sont à la fois surprenantes et édifiantes.