Dans les rues, sur les places, sur les scènes et même sur l’eau, les concerts, apéros-swing, se sont succédé nuit et jour dans une incroyable alchimie mêlant gratuité, qualité et liberté de styles. Au programme de « Jazz en liberté » à Andernos, soul, swing, blues, folk… Et, le soir, pour décor, de splendides couchers de soleil sur le bassin d’Arcachon, un mélange de ciel rougi, d’eau, de plage, qui fait rêver et apaise l’esprit. Dimanche soir, sur l’esplanade de la jetée, à 21 heures, Alice Francis a mis le feu sur scène. Son jazz électro swing et sa prestance sur scène, qui rappelle Joséphine Baker, ont fait danser à l’unisson petits et grands. A l’évidence, cette artiste allemande devrait faire parler d’elle dans quelques années. D’ailleurs, elle est parrainée par Caravan Palace et Parov Stelar, pour qui elle assure les premières parties. A 500 mètres, au jardin Louis David, ce sont les fils Canouche, qui ont emballé le public avec leur jazz manouche. Les applaudissements étaient nourris. Il faut dire qu’ils ont été révélés lors des premières parties de Thomas Dutronc.
Un « finish » en apothéose avec Andrew StrongUn peu plus tard, vers 23 heures, dans un autre style, Andrew Strong, qui fait penser à Joe Cocker, a clôturé le festival en apothéose. Fort heureusement, l’orage au loin n’est pas arrivé sur Andernos. Le festival avait déjà assez souffert comme cela d’une météo assez peu clémente cette année. Il n’empêche, chacun gardera en mémoire de cette édition les sons d’artistes en devenir ou confirmés, comme Andrew Strong, qui a joué aux côtés des Rolling Stones, Lenny Kravitz dans le monde entier. « Ce festival de jazz a trouvé sa place et ravi chaque année les amateurs comme nous », témoigne Patrick, la quarantaine, un « local ».
Du jazz, de la gratuité et des émotions à Andernos
Du jazz, de la gratuité et des émotions à Andernos