Entre drones et viticulture, l’innovation fait le lien sur le Salon de l’agriculture


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Entre drones et viticulture, l'innovation fait le lien sur le Salon de l'agriculture

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 26/05/2014 PAR Solène MÉRIC

Au croisement de deux filières stratégiques pour l’Aquitaine, la viticulture et les drones, le projet «Vitidrones» réunit de nombreux partenaires, avec le soutien actif du Conseil régional. Au nombre des acteurs, outre la société Vitivista qui porte le projet, on retrouve le cluster «drone» AETOS, le cluster «Inno’vin», l’école Bordeaux Sciences Agro ou encore la société Fly-n-sens qui fabrique les drones. Mais, comme le souligne Alain Chemin le PDG de Vitivista, « le drone en soi n’est qu’un transporteur, le grand enjeu, c’est le matériel d’image et de capteurs qu’il peut transporter ».
L’objet du projet Vitidrones est de «développer un service de télédétection du vignoble portant, dans un premier temps, sur la cartographie de la vigueur de la vigne sur une exploitation». Mais demain, à une échelle de 5 à 10 ans, peuvent être imaginées de nombreuses autres applications telles que l’évaluation du calcium, du phosphore ou de maladies dans les rangs. Autant d’informations précieuses pour les viticulteurs dans la conduite de leur exploitation viticole.

Un coût bien moindreQuant aux drones, s’il n’est qu’un «transporteur», il apporte de sacrés avantages par rapport aux satellites et avions qui sont pour l’heure utilisés. A commencer par sa réactivité et sa précision, puisque celui-ci peut voler à très basse altitude, à quelques centimètres seulement des vignes qu’il a pour mission d’analyser. Autres avantages non négligeables, un coût bien moindre et une possibilité d’utilisation quelle que soit la météo, contrairement aux avions par exemple.

Pour l’heure, les derniers essais sont menés dans les vignes de propriétés partenaires. Le projet devant s’achever fin 2015, la commercialisation de ce service innovant devrait se faire à partir de 2016, avec une montée en puissance les trois années suivante précise Alain Chemin.

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