Des casseurs saccagent l’Université


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Des casseurs saccagent l'Université

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/03/2016 PAR La rédaction

L’émotion et la réprobation allaient de pair, ce jeudi matin lorsque l’étendue des saccages a été mise à jour au sein de la faculté de la Victoire, à Bordeaux, rue Broca. Tout avait commencé, en marge de la manifestation contre la loi El Khomri (photo aqui), lorsque, à la fin de celle-ci quelques 200 personnes qui n’étaient pas toutes des étudiants ont pris l’initiative d’une assemblée générale avec, semble-t-il, l’idée de bloquer l’accès au cours, ce jeudi.

En fait de blocage les événements ont tourné au saccage généralisé : matériels informatique, bureaux,mobilier, instruments divers, dossiers administratifs, portes défoncéées , murs couverts de tags…Les dégâts, très importants, portent préjudice à l’Université de dizaines de milliers d’euros.

Pierre DARTOUT, le préfet de gironde et de Région,  » condamne fermement les dégradations commises par un groupe d’individus qui se sont introduits hier soir dans les locaux d’un bâtiment du Collège des sciences humaines de l’université de Bordeaux, suite à une manifestation de voie publique contre le projet de loi réformant le code du travail.
Un groupe d’environ deux cents personnes, composé d’étudiants mais aussi de militants extrémistes et notamment des anarchistes, s’est introduit brutalement dans les locaux de la faculté pour y tenir une assemblée générale. S’agissant de locaux universitaires et d’occupants principalement étudiants, les policiers n’ont pas pu immédiatement pénétrer dans les lieux pour mettre fin à cette occupation. Les moyens dont disposait la police et la configuration des locaux (amphithéâtre situé au quatrième étage de l’immeuble) rendaient très délicate une opération d’évacuation.

« Lorsque les occupants ont quitté les lieux, dans la nuit, les policiers ont constaté de nombreux tags dans les différents étages, ainsi que des détériorations de matériel (chaises empilées, livres amoncelés dans un ascenseur). Ces dégradations, commises en marge d’une manifestation revendicative, sont inacceptables. Les policiers ont procédé aux constats et aux premiers relevés.
Comme les deux auteurs de tags, en pleine rue interpellés pendant la manifestation, le préfet souhaite que les auteurs soient identifiés et présentés devant la justice »
Quant aux autorités universitaires, sous l’égide du président Manuel Tunon de Lara, elles vont mettre tout en œuvre pour permettre la réouverture des cours mais il y faudra sans doute du temps .

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