Départementales: A Fronsac, le charentais Dominique Bussereau soutient les candidats girondins « en bon voisin »


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Départementales: A Fronsac, le charentais Dominique Bussereau soutient les candidats girondins « en bon voisin »

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 03/03/2015 PAR Solène MÉRIC

C’est à la Maison des Vins de Fronsac, que le premier rendez-vous de la matinée était fixé pour les élus locaux, les candidats, les professionnels de la filière et l’invité du jour, Dominique Bussereau. A cette occasion, Philippe Hermounet, Président du Conseil des Vins de Fronsac a exposé auprès de Dominique Bussereau quelques unes des ses inquiétudes concernant la viticulture fronsadaise. Il évoque notamment les rapides évolutions en cours sur l’appellation dont «le phénomène de concentration qui s’accélère» et «la multiplication continue des investisseurs étrangers», pour ne pas dire chinois. Il craint, en effet, que pour certains d’entre eux, les projets de loisir personnels se fassent au détriment de la pérennisation et du développement de projets économiques viticoles. Sa crainte à terme:« un retour de balancier sur l’ensemble de l’appellation». Autre inquiétude : le Schéma Départemental de Cohérence Ecologique (SDCE) dont il craint que les trames vertes et bleues, sonnent comme «des contraintes environnementales et/ou administratives supplémentaires pour les viticulteurs».

« Charente-Maritime et Gironde sont très liées »Sur ces sujets, c’est Yves d’Amécourt, conseiller général sortant et candidat à la présidence du Conseil général de Gironde, qui répond, reconnaissant que la viticulture, du fait de ses compétences, « n’est pas ce dont le Conseil général s’occupe le plus», à l’exception du financement de l’ADELFA dont le dispositif vise à lutter contre les épisodes de grêle, et qu’il estime mis en danger par la majorité actuelle. Mais sur le SDCE, il explique que « dans le cadre de l’inter-scot, nous soutenons la création de « trames pourpres », permettant de prendre en compte la présence de vignobles, et d’avoir des réflexions spécifiques à ce sujet », avant d’ajouter que « si nous gagnons, les viticulteurs et le monde rural et son langage seront défendus».

Une défense du rural sur laquelle rebondit Dominique Bussereau, considérant que «dans le cadre de cette grande région, les départements sont les garants de la cohésion territoriale, sociale et économique, permettant aux petites communes de ne pas se retrouver bien seules dans un territoire grand comme l’Autriche et peuplé comme le Danemark.» Quant à sa présence à Fronsac ce mardi matin, il explique que son département, la Charente-Maritime et la Gironde sont très liées, par Libourne notamment, « point d’accès et de rencontres très importants pour les habitants des deux départements », mais aussi, par « les paysages, la pratique viticole, l’hôpital de Libourne,… ». Le tout sans oublier «la grande métropole bordelaise qui nous entraîne, bien plus que Poitiers », et pour laquelle, rappelle-t-il il s’est « battu », pour que son département soit fusionné avec l’Aquitaine.

Une grande région pour « plus de poids »Sur la viticulture, là encore, l’ancien Ministre de l’agriculture qu’il est, évoque la future région et appelle à l’optimisme : « la filière est en pleine forme sur l’exportation. La grande région abrite deux joyaux : la viticulture d’Aquitaine et Cognac, qui exporte 98% de sa production. Nous avons plein de choses à développer ensemble… Cette nouvelle région va nous apporter plus de poids. Si on ne confond pas politique environnementale et agricole, vous avez un avenir extraordinaire pour votre filière», lance -t-il à l’intention des professionnels viticoles.
Une intervention, pleine d’enthousiasme sur la future région, à la tête de laquelle, il nie, pour l’heure toute candidature, et renvoie à un calendrier plus tardif sur le sujet. « Après les élections départementales, nous allons tirer les conséquences de ce scrutin, entre représentants UMP et Centre ». Dominique Bussereau ne vient donc pas ajouter son nom à celui de Jean Lassalle qui s’est quant à lui et sans attendre, déjà exprimé sur son souhait d’être candidat à la candidature à la tête de la liste d’union droite et centre pour les élections régionales.

Après la viticulture, Dominique Bussereau devait, dans l’après-midi, visiter deux entreprises, en compagnie des candidats locaux de «Gironde Positive», Anne-Marie Roux et Rodolphe Guyot. Une journée comme «un temps de détente» dans sa propre campagne au profit d’un canton et plus largement d’un département pour lesquels il «croit beaucoup en la chance des candidats de la droite et du centre».

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