« Arrêtons de croire que nous sommes dans une situation plus grave qu’elle n’est ! Cette crise n’est qu’une phase ! ». Ce message des plus optimistes est signé du nouveau préfet de Lot-et-Garonne, Denis Conus. Cet homme de 58 ans a débuté sa carrière en qualité de fonctionnaire à la mairie de Paris en 1980. Avant de devenir sous-préfet à deux reprises, il épouse différentes fonctions au cours de sa carrière notamment celles de directeur de cabinet du président du Conseil général de Corrèze en 1988 et de chargé de mission au cabinet du maire de Paris en 1992. En 1999, il rejoint la présidence de la République puis, dirige, en 2006, la gestion des résidences présidentielles. C’est en août 2007 qu’il devient préfet pour la première fois, préfet du Gers, puis préfet de la Haute-Loire en 2011. Depuis le 29 mai dernier, il est donc le nouveau préfet de Lot-et-Garonne.
« L’emploi c’est l’urgence ! »Sa grande priorité est donc l’emploi et la mise en place du contrat de génération. « Ce contrat est très adapté à la situation que nous traversons, explique-t-il. En effet, aujourd’hui, les jeunes s’insèrent difficilement et le taux d’activité des plus de 55 ans en France est le plus bas d’Europe. Ce contrat répond donc parfaitement à cette double problématique. » La réussite de cette politique passe par un travail de partenariat entre les différents acteurs de l’emploi. Dans cet esprit-là, Denis Conus a rencontré, hier matin, les missions locales, le pôle emploi et la DIRECCTE, car « ici on est mobilisé pour l’emploi ! » Aussi, le 26 juin, il recevra des chefs d’entreprise ayant signé des contrats « emplois d’avenir » et « de génération » en présence des présidents des chambres consulaires, des représentants des syndicats de salariés et des branches professionnelles. Le but de cette rencontre sera de faire un bilan du déploiement des différents dispositifs d’aide à l’emploi en Lot-et-Garonne, de recueillir le témoignage de chefs d’entreprise et de donner la parole aux représentants des salariés. Enfin, chaque semaine, il recueillera des échos de ses sous-préfets quant à la mise en place de ces contrats sur leur territoire. « Du reste, ils doivent déjà se lasser de mes questions, car dès que je les vois je leur en parle ! » conclut-il, avec le sourire…