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PUBLIÉ LE 16/05/2016 PAR Romain BéteilleElle a démarré ce lundi 16 mai et se poursuit jusqu’au 22 mai à Bordeaux. Elle, c’est la deuxième édition du festival Musical Écran, dans lequel les spectateurs pourront découvrir une vingtaine de documentaires musicaux (contre dix l’an dernier). Sept jours pendant lesquels Bordeaux Rock, le cinéma Utopia, Monokini et Cinémarges vous proposeront des documentaires rares et une présentation réalisée par un invité spécial à chaque séance (musiciens, journalistes, réalisateurs, ect.). Au menu notamment, le très intriguant film d’ouverture ce lundi à 20h30, « They will have to kill us first », qui nous raconte la création des Songhoy Blues, groupe originaire de Tombouctou, au moment de la prise de contrôle du nord du pays par les djihadistes.
Une histoire de résistance comme il en existe plein, sauf que le groupe a depuis fui vers Bamako et ont été découverts par Damon Albarn, le célèbre créateur du groupe virtuel Gorillaz et de Blur, et enchaînent depuis les tournées et les festivals dans le monde entier. La projection sera faite en présence de la réalisatrice, et formera l’un des nombreux sujets forts reliant la musique et le cinéma que propose ce festival atypique. Les racines du hip-hop dans les ghettos New Yorkais, le heavy-blues des bayous de Louisiane, le punk indonésien dénonçant la corruption du système et même le combat des landais de Musicalarue, à Luxey. De la B.O de Platoon à Sun Ra, de Nina Simone à Divine… il y en aura pour tous les goûts et toutes les oreilles, le tout dans un seul but : prouver que la musique est profondément inscrite dans les combats et les révoltes d’aujourd’hui comme d’hier.
L’info en plus : La séance est à 6€50 (48€ les 10), avec la possibilité d’avoir un pass pour l’ensemble du festival à 42€ (attention, série limitée). Plus d’infos et la sélection complète des documentaires sur www.bordeauxrock.com.
