Dans le Gers, les chasseurs s’associent à la protection de la flore et la faune


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Dans le Gers, les chasseurs s'associent à la protection de la flore et la faune

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Publication PUBLIÉ LE 10/02/2008 PAR Piotr Czarzasty
Le projet consiste avant tout en une plantation de haies et de boisements champêtres. Celles-ci représentent une composition d’essences locales, adaptées au milieu et au paysage, pour bénéficier de la diversité biologique des végétaux en garantissant ainsi la pérennité de l’ensemble. Les haies champêtres jouent trois rôles principaux. C’est donc, dans un premier temps, celui de l’abri et de nourriture pour la faune sauvage et le gibier; ensuite, un rôle d’embellissement des abords de fermes et des habitations; enfin, la protection et la délimitation des parcelles.

Plus de plantes – plus de gibier

Mais pour que cela fonctionne, les plantes de la future haie doivent être protégées par un paillage. Celui-ci, en forme de couverture d’isolation, était fabriqué jusqu’alors en plastique. Le remplacement du plastique par des matériaux bio-dégradables demandait une contribution financière importante. Les chasseurs ont décidé de venir ainsi en aide à l’association Arbre & Paysage. « L’enjeu est important; avec la recréation du paysage, de la flore on pourra s’attendre tôt ou tard à un retour du gibier » nous explique Jean Paul Castets vice-président de la Fédération départementale des chasseurs du Gers.

Stand des chasseurs à Barcelonne du GersLes fleurs, c’est beau et utile

Une autre initiative concerne la plantation d’espaces de jachères fleuries. La Fédération fournit aux agriculteurs les semences sur une surface maximum de 50 ares par exploitation. Ceci s’effectue cependant sous de strictes conditions: l’agriculteur s’engage d’abord à donner accès aux chasseurs sur ses terres; et deuxièmement, les jachères doivent représenter un mélange de céréales, oléagineux et protéagineux. Cette initiative a une double mission selon M. Castets: « Il y a un aspect esthétique, des fleurs c’est toujours joli; et puis les jachères nous permettront d’observer le comportement des insectes ainsi que d’étudier leur impact sur le monde de la faune ».

Les résultats de cette étude sont prévus pour printemps 2009.

Piotr Czarzasty
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