« Au printemps, révisez vos Classiques! »: cette charmante invitation, le TNBA la lance en effet à tous ceux qui savent qu’il y a une éternité de Corneille, de Molière ou de Shakespeare. Alors que s’ est achevée,samedi 17 février, la série de représentations du « Cid » mis en scène par Laurent Rogero ( il y a encore des places on attend avec impatience de découvrir, pour trois soirées en mars, un fameux voyage sur l’île des sortilèges. En effet, Dominique Pitoiset , qui a rendu sa pleine jeunesse au théâtre de la place Renaudel, y met en scène « La Tempête » de Shakespeare appelée à poursuivre son périple dans plusieurs villes dont Bayonne. Le directeur du TnBA s’est assuré la participation de comédiens venus de France, d’Allemagne , d’Italie, de Tunisie dans une riche distribution, promesse d’un Shakespeare truculent. Et, pour clore en beauté cette révision, on retrouvera avec gourmandise, en avril, « Le Médecin malgré lui » mis en scène par Jean Liermier.Eric Elmosnino incarnera un Sganarelle affublé de mille turpitudes dans l’univers le plus gai de Molière.
Du Brésil au Cap Vert en passant par Lorca
D’ici là, » Grand Large » qui manifeste la volonté du TnBa de continuer à s’ouvriraux grands metteurs en scène internationaux,nous donnera également l’occasion de découvrir, en ce mois de mars, le Brésilien Enrique Diaz et ses comédiens qui ont obtenu l’an dernier le prix du meilleur spectacle étranger du Syndicat de la critique pour Ensaoi Hamlet ainsi que deux figures montantes de la musique du Cap Vert: Marya Andrade et Tcheka. Mais, avouns-le, il nous tarde surtout de retrouver l’une des oeuvres majeures de Fédérico Garcia Lorca, « La Maison de Bernarda Alba », dans la mise en scène du russo-argentin Andrea Nocicov.
J.A.
Photo « La tempête » © Frédéric Desmesure.