Après un premier album au succès immédiat, autant public que critique puisque les ventes excellentes n’ont d’égal que les places tant convoitées en tête des classements de fin d’année des mensuels anglais, les White Lies ont enchainé sur une grande tournée internationale. Peu connu en France, le groupe profitera sûrement de son deuxième album, Ritual, pour se faire une place au soleil dans l’hexagone. Dignes héritiers d’Interpol, les trois anglais recyclent une cold wave anglaise chère à Joy Division avec une pop de stade tonitruante. Pas forcément original, mais néanmoins efficace. En première partie, le groupe Crocodiles sera la caution indé de la soirée. Auréolé d’un bouche à oreille très positif chez les mélomanes depuis leur passage aux Transmusicales de Rennes, les américains sont déjà la nouvelle coqueluche des blogueurs de tous horizons. Entre shoegaze éclairé à la My Bloody Valentine et son baggy directement importé de Manchester, les américains semblent plus attirés par la perfide albion que leur propre territoire.Une soirée pas forcément donnée mais une occasion rare de voir deux jeunes groupes qui feront le bonheur des stades (White Lies) ou des caves embrumées (Corcodiles).
Thomas Guillot
White Lies + Crocodiles (22 euros)
Vendredi 18 mars à partir de 21h
à la Rock School Barbey
Crédit Photo : Guus Krol