Changer de modèle de mobilité


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Changer de modèle de mobilité

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/05/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

A Urba, l’agence d’urbanisme bordelaise a inauguré mardi après midi une nouvelle saison de son printemps, la quatrième. Plusieurs débats et rencontres sont proposés , les mardi 31 mai et 7 juin. Le printemps de A urba s’achèvera le mercredi 15 juin, par un rendez vous avec Marina Honta, sociologue, professeur à l’université de Bordeaux et Michel Duchène, vice-président de Bordeaux Métropole en charge des grands projets d’aménagement urbains. La première conférence, mardi, était consacrée à une approche renouvelée des axes routiers : grandes allées métropolitaines, rocade, boulevards. L’agence travaille depuis 2011 sur cette problématique et elle s’est livrée à des études prospectives avec des propositions et des idées à la clef. 
L’agence se prononce sur une nouvelle conception de l’aménagement de la voirie et de la gestion de son trafic. Certains sections de voiries circulantes doivent être réaménagées avec pour objectif d’améliorer la fluidité du trafic, la multimodalités et la qualité architecturale et paysagères de ces voies. « ces dernières décennies, l’offre de transport collectif s’est considérablement développée, avec le tramway et ça le sera dans les années à venir mais dans un  même temps, la circulation automobile a progressé, souligne Antonio Gonzalez, directeur d’équipe. « il faut aussi mieux réguler les différents usages et replacer la place du piétion au coeur de la réflexion sur les espaces publics.  
L’a urba s’est particulièrement intéressée à la rocade, qui concentre 14 % des déplacements de l’agglomération et 36 % de l’emploi de la métropole. L’agence avance quelques idées dont certaines originales :   ex, réduire la vitesse à 70 km / h, réduction la largeur des voies de circulation,  utiliser la bande d’arrêt d’urgence pour du transport collectif,  réserver une voie au covoiturtage. Elle souhaite faire de la rocade « un territoire de projets ».
Elle s’est aussi intéressée aux boulevards : 20 % des véhicules bordelais y circulent tous les jours et il s’agit d’un pôle économique.  Un des enjeux consiste à repenser les boulevards en « épaisseur » en connexions avec les quartiers, notamment grâce au transport collectif. Cet exercice de prospective présenté dans le cadre de cette première conférence de printemps à changer de modèle de mobilité, l’imaginer  désormais à l’échelle de la métropole bordelaise dans un contexte d’arrivées de nouveaux habitants. 

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