BPI Fance a injecté 1,2Md € dans l’économie régionale


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BPI Fance a injecté 1,2Md € dans l'économie régionale

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Publication PUBLIÉ LE 02/05/2016 PAR Solène MÉRIC

Pour mémoire, BPI France, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Etat a pour vocation d’accompagner les entreprises de la région de toute taille, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, à travers trois grandes activités que sont le crédits, la garantie et l’intervention en fonds propres par la prise de participation dans les entreprises. Mais la structure assure également un ensemble de services et accompagnements dans les différentes étapes clés de la vie des entreprises, que ce soit en matière d’innovation, de croissance ou encore d’export… En 2015 à l’échelle de l’ALPC ce sont 8204 entreprises qui ont ainsi été soutenues par BPI France en vue de l’accompagnement de 9315 projets. Soit une intervention de 1,2 milliard d’euros, ayant permis l’engagement de près de 2,6 milliards de financements publics et privés.

Sur la nature des projets aidés, Bruno Heuclin attire l’attention de l’augmentation de 13% du nombre de projets innovants soutenus (soit 393 projets), auxquels BPI France a permis la mobilisation totale de 237M€ de financements public et privés (+ 41%) dont 84 M€ issus de son concours direct (soit +27% par rapport à 2015).

412 participations dans les PME
Sur les 9115 projets accompagnés, BPI France compte 6172 interventions en garanties des banque ayant permis la mobilisation de 651M € de prêts garantis au profit des entreprises. 468 interventions, soit 313 M€, ont pris la forme d’avances de trésorerie au titre ds créances commerciales. Enfin 895 interventions en financements, à hauteur de 368M€ de concours par la BPI, ont permis la mise en place de 1,17 Md € de financements en partenariat avec les Banques et organismes de fonds propres.

Sur son activité fonds propres, BPI France compte 412 participations en portefeuille, dont 42 dans lesquelles elle a investi directement pour un montant total de 96M€ (soit 2M€ en moyenne par PME), le plus souvent au côté de fonds privés, nationaux ou régionaux. En 2015 elle a investit ou réinvesti dans 10 entreprises. Autre mode d’intervention indirect en fonds propres : BPI investit dans des fonds partenaires, eux même actionnaires de PME. La structure a ainsi souscrit 131M€ dans 15 fonds régionaux ou inter-régionaux actionnaires de 370 entreprises pour un montant de 293M€.

Complicité économique entre la BPI et la RégionMais au-delà des chiffres livré ce vendredi, l’année 2016 marque, au regard des compétences économiques accrue de la Région, un renforcement des coopérations, déjà importante auparavant, entre la collectivité régionale et BPI. Plusieurs exemple le démontre : sur les 15 fonds auxquels contribue la BPI France 9 sont également soutenue par la Région ALPC, « ce qui permet une force de frappe encore plus importante pour les PME. »
Autre exemple de la complicité économique entre Région et BPI France : « en matière d’innovation, grâce à la mise en place d’outils communs, on cofinance plus des 2/3 des projets avec la Région », souligne le Directeur du site de Bordeaux Un travail en coopération qui donne l’occasion à Alain Rousset, de rappeler par exemple « l’intervention structurante de la BPI dans le sauvetage de l’entreprise landaise Gascogne l’an dernier », et le directeur de confirmer, la prise de participation de la structure à hauteur de 2,3 en prise directe et 2,3 en participation indirecte.

Une proximité qui lui permet également, faisant cette fois écho à l’entreprise Fermentalg, a interpellé avec insistance la BPI (actionnaire à 14% de l’entreprise) à ne pas laisser faire un démantèlement de la société à laquelle les différents fonds qui y ont pris des parts lors de son entrée en bourse, semblent de plus en plus tentés, au regard d’un retour sur investissement qu’ils estiment ne pas être assez rapide. « Cette entreprise qui travaille autour des micro algues est une vraie pépite avec des débouchés possible en terme de médicaments, d’énergie, en remplacement du pétrole, de nutrition… Est-ce qu’on laisse faire ? Est-ce qu’on laisse vendre appartement par appartement ? » Manifestement Alain Rousset réfute l’hypothèse, et sollicitait ce vendredi vigoureusement la BGI et son directeur Aquitaine, à « être dans son rôle, à savoir fédérer un capital patient ». Bruno Heuclin n’avait quant à lui, estimait-il, pas assez d’éléments pour apporter une réponse au pied levé, à l’invective du Président.

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