Bordeaux va devenir le premier centre de démantèlement de navires


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Bordeaux va devenir le premier centre de démantèlement de navires

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Publication PUBLIÉ LE 29/01/2008 PAR Nicolas César

Ceci est désormais officiel. Par arrêté en date du 23 janvier 2008, la préfecture de la Gironde vient d’autoriser Veolia Propreté à exploiter un centre de démantèlement de navires et de valorisation de matériaux à Bassens, sur le port autonome de Bordeaux. Ce site devrait devenir le premier pôle français de démantèlement de navires. Il disposera d’une cale sèche de 250 mètres de long et 34 mètres de large, et pourra accueillir des bateaux de grande taille et donc des navires militaires.

Veolia est candidat au démantèlement du Clemenceau

Cette décision est importante pour Veolia Environnement, qui est candidat, comme son concurrent Suez et trois autres sociétés, au démantèlement de la coque de l’ex-porte-avions militaire Clemenceau. L’industriel retenu sera désigné en février par le ministère de la Défense. Veolia a indiqué que le site, grâce notamment à  une cale sèche en « excellent état », permet  « de prévenir toute pollution et de s’affranchir des contraintes de stabilité qui peuvent représenter des risques d’accidents ». Par ailleurs, l’amiante retirée des navires sera transportée vers le centre de traitement de ce type de déchets que détient le groupe Europlasma dans les Landes. Dans un communiqué, Veolia Propreté s’est dit « fière de proposer une solution française pour le démantèlement qui respecte l’environnement et renforce son implication dans le domaine de la protection maritime ». Chaque année, dans le monde, entre 200 et 600 grands navires commerciaux sont désarmés. L’essentiel du secteur de la démolition est implanté au Bangladesh, en Inde et au Pakistan, mais les mesures de protection de l’environnement et de la santé laissent encore à désirer. En France, quelques 500 000 tonnes de navires devront en effet être démantelées dans les 10 prochaines années. Avec ce site, Véolia aura la possibilité de traiter, chaque année, plus de 50.000 tonnes de matériaux.

Nicolas César

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