Comme un avant-goût de ce qui attend touristes et habitants au cours des prochains mois, c’est sur l’eau même que le programme de « l’année du fleuve » relayé par le maire de Bordeaux, Laurent Maupilé, délégué général de Bordeaux Grands Evénements et Stephan Delaux, directeur de l’office de tourisme, aura été dévoilé à la presse ce vendredi. Alors que les bordelais (au même titre que les anglais) ont désormais leur promenade, le long des quais réhabilités, réaménagés et unanimement appréciés (merci Michel Corajoud), les regards vont pouvoir se tourner vers le puissant courant d’eau, aujourd’hui délaissé, quand c’est lui qui donnait, non seulement son nom, mais aussi sa raison d’être, à la ville.
La renaissance de la Garonne
Or qui dit bateaux, dit pontons : « beaucoup de plaisanciers remontent la Garonne et ont beaucoup de mal à s’arrêter par manque d’accostage facile » souligne Alain Juppé qui a fini de bouder le fleuve. Une situation appelée à évoluer avec cinq pontons rénovés (dont un nouvellement réinstallé à hauteur du quai des Chartrons) et un futur maxi-ponton de 160 mètres, situé au coeur de Bordeaux, entre la place de la bourse et la maison éco-citoyenne, capable d’accueillir des bateaux de tous les gabarits (jusqu’à 900 tonnes). Paquebots, bateaux de croisières fluviales et futur bateau mouche, sans oublier les navires de passage, pourront enfin rester à quai, en attendant ce qui achèverait de donner à Bordeaux une ambiance vénitienne : la mise en service d’un réseau de bateaux-bus annoncée pour l’année prochaine.
Les bordelais ont rendez-vous avec leur fleuve
Isabelle Camus