La métropole bordelaise est pionnière de l’innovation. En témoignent les QR codes installées un peu partout, le WI-FI gratuit dans le centre de Bordeaux et sur les quais, le paiement sans contact pour louer un vélo ou garer sa voiture. Bordeaux est considérée comme une Smart city européenne avec de réelles performances. Mais qu’entend t- on par Smart city ? Au cours du Workshop organisé le 13 octobre, par le Forum, centre d’innovation sociétale, des chercheurs, des géographes, des économistes ont confronté leurs points de vue.
Une smart city c’est une ville qui suit un développement urbain capable de répondre aux besoins de ses habitants, en matière de développement durable, de gouvernance participative, d’intégration des NTIC. Ce sujet interpelle plusieurs champs de l’action publique : l’innovation numérique et son impact dans des domaines comme la solidarité, la santé, l’éducation, l’économie ou les loisirs. Il y a davantage de questions que de réponses. Faut-il construire une ville intelligente avec ou sans ses habitants. Quelles sont les promesses et la place des institutions, » interroge Alberto Vanolo de l’Université de Turin.
Le citoyen au coeur du projet urbain
Laurence Marine Dupouy, directrice du Numérique à Bordeaux Métropole, tente d’apporter des éléments de réponses sur le rôle des institutions. « Le Numérique est un outil de développement aux services des habitants. La difficulté est de trouver le bon tempo et le bon segment sur lequel l’institution doit intervenir. Au sein de Bordeaux Métropole, nous nous sommes fixé un impératif : s’adapter à la spécificité du territoire. La Smart City ne doit pas être un produit marketing et la technologie ne doit pas prendre le pas sur la gouvernance. Le citoyen doit être au coeur du projet urbain » Les questions sur le concept de smart city restent nombreuses. Ce premier Wokshop Smack a permis d’en définir les enjeux. Ils sont d’ordre humains, économiques, sociaux. Le développement accru du numérique induit des changements d’importance, celui du droit de propriété, sur le commerce et la circulation de la monnaie et enfin sur la production de l’information.