Bordeaux Mécènes Solidaires


Grâce au programme DAT jeunesse, 10 625 enfants et jeunes devraient être accompagnés vers le développement, la réussite scolaire et l’insertion.

Stéphanie Ioan, directrice de Bordeaux Mécènes Solidaires.Nolwenn Tournoux

Stéphanie Ioan, directrice de Bordeaux Mécènes Solidaires.

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 04/05/2022 PAR Nolwenn Tournoux

Créé en 2012 par la Ville de Bordeaux, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et le Crédit Municipal de Bordeaux, le fonds de dotation Bordeaux Mécènes Solidaires (BMS) a pour mission d’inviter les entreprises du territoire à soutenir les projets associatifs au travers du mécénat. Aujourd’hui, l’action de BMS ne se limite plus à Bordeaux Métropole et s’est étendue à l’échelle girondine. « J’ai un pied dans plusieurs univers à la fois. J’aime bien ce métier de traducteur d’un monde à l’autre. BMS, c’est le Meetic entreprises-associations. C’est enrichissant, » résume Stéphanie Ioan, directrice de Bordeaux Mécènes Solidaires.

Fin 2020, la fondation a ajouté une corde à son arc en créant l’association BMS, qui met en œuvre des programmes définis par le fonds de dotation. Dans le cadre du mécénat, la participation d’entreprises et fondations comme Cdiscount, Fondation Cetelem, AMG solution, Fondation EDF, ou encore Fondation SNCF permet de financer en grande partie, voire intégralement, les programmes de l’association. Ses deux grands champs d’action, dans les quartiers dits prioritaires, sont l’inclusion numérique, l’insertion et la réussite scolaire des jeunes, de la petite enfance à l’âge adulte.  « Le public ne vient pas concrètement chez nous, mais dans les projets qu’on finance et accompagne. Nous sommes la courroie de transmission, » précise Stéphanie Ioan.

Un accompagnement vers l’autonomie

En 2019, alors que des associations avec lesquelles l’équipe travaille quotidiennement se trouvent submergées par les demandes des habitants, BMS décide d’agir pour l’inclusion numérique. « Le public se rendait dans les associations parce qu’il y avait une urgence pour remplir le dossier CAF, RSA… Les associations jouaient au pompier en permanence alors qu’elles mêmes ne savaient pas forcément comment faire. Une fois que le dossier était réglé, les mêmes personnes revenaient pour le dossier suivant. » Pour faire face à ces difficultés, BMS lance le programme Quartiers Numériques qui équipe, forme, finance et accompagne des associations de quartiers prioritaires, à devenir des médiateurs du numérique au bénéfice de leurs habitants. L’objectif : rendre les associations de quartier autonomes, pour qu’elles puissent transmettre cette autonomie au public.
Depuis 2019,  chaque année, 3 associations entrent dans le programme et 3 autres en sortent. En moyenne, une centaine de bénéficiaires par an et par association bénéficient de ces formations, bien que la crise ait fait baisser ce nombre durant les deux dernières années. Aujourd’hui, le programme est mis en œuvre à Bordeaux Saint-Michel, Cenon Palmer, Lormont Génicart, Floirac Dravemont, Bègles Dupaty, et Pessac Châtaigneraie. « De nos jours le numérique permet d’accéder à beaucoup de choses : nos droits, l’emploi, une vie sociale, l’éducation… Quand on ne sait pas faire, on se sent exclus, » signale la directrice de BMS.


L’autre grande action de Bordeaux Mécènes Solidaires, le programme DAT jeunesse, est le fruit d’une rencontre entre Bordeaux Mécènes Solidaires et l’Institut Break Poverty, organisation humanitaire de lutte contre la pauvreté. Depuis l’année 2020, BMS finance et accompagne 13 projets, sur 3 axes : prévenir les retards de développement chez les jeunes enfants (0-3 ans), lutter contre le décrochage scolaire et permettre une orientation choisie, et enfin, l’accès au premier emploi et au monde du travail. Au bout de 3 ans d’action, 10 625 enfants et jeunes auront été accompagnés dans ce cadre, selon Stéphanie Ioan. « Ces jeunes ont tous plein de talents. Il n’y a pas plus belle récompense que ce sourire fier, lorsqu’ils se disent « ça y est, je suis autonome » », assure la directrice de BMS.

Ça vous intéresse ?
Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Bordeaux / Gironde
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles