C’est l’association des petites villes de France (APVF) , dont Martin Malvy président du Conseil régional de Midi-Pyrénées est une des figures de proue, qui organisait ces rencontres. Six pays (France, Espagne, Italie, Allemagne, Bulgarie et Roumanie) y étaient représentés, pour un total d’environ 150 participants. L’occasion pour les membres l’APVF, tous maires de communes de 3000 à 20 000 habitants, de confronter leurs points de vue avec ceux de leurs homologues européens.
Selon le maire de Sainte-Eulalie, Christian Laur, (notre photo), « les parallèles sont extrêmement compliqués à dresser, car les structures sont radicalement différentes ». Ces différences sont sensibles, dès la définition de cette notion, toute relative, de « petite ville « . Ainsi la ville allemande de Bergkamen, représentée lors du congrès, est considérée comme modeste outre-Rhin, alors qu’elle compte tout de même 52 000 habitants. La France des 36 000 communes est un cas unique en Europe, où tous les états ont vu fusionner petites et moyennes villes. Christian Laur note tout de même « des points communs dans nos préoccupations, sur la question des ressources notamment. Les comparaisons de nos fiscalités locales et nationales étaient très intéressantes ». Il dit avoir vécu ces rencontres de façon très positive, « comme un échange d’expériences, une mise en commun des savoirs ». Ces premières réunions européennes en appelleront d’autres, certainement dès 2008.
L.P