Dans l’esprit de Michèle Delaunay il ne fait pas de doute que le ralliement de Véronique Fayet à Alain Juppé (cf l’interview ci-contre) s’inscrit dans un échange de bonnes manières entre l’actuel maire de Bordeaux et le candidat à la mairie de Pau. Seul le mot « conviction » a paru excessif, et ne reflètant pas forcément la relation entre Alain Juppé et son adjointe. Quant au mot « débauchage » qui caractériserait, toujours selon Mme Fayet, l’attitude prëtée au président de la région à son égard, il entraîne la raillerie symétrique de Michèle Delaunay qui lui oppose le terme d’ « embauchage ». Plus encore, la porte parole d’Alain Rousset s’attarde sur le souhait du Modem d’obtenir 15 places et des adjoints uniques pour suggérer que cela a été imaginé pour que le maire de Bordeaux puisse, plus aisément, se passer de quelques caciques de l’actuelle majorité municipale. Un « deal » global, en quelque sorte, qui aux yeux des socialistes bordelais ne serait pas du goût de tous les militants du Modem qui auraient été pris de vitesse par l’annonce de Véronique Fayet. « Certains se mobilisent » malgré une certaine pression. Et Michèle Delaunay et Etienne Parin le directeur de campagne d’Alain Rousset d’opposer « l’attitude défensive d’Alain Juppé » à celle qui se met en place dans le camp du président de la Région et s’orientera vers des propositions plutôt que des critiques. Rendez vous le 12 décembre sur le thème de la santé et de la qualité de la vie.