Car d’une année à l’autre le succès de salon qui propose à ses participants deux jours de travaux et de réflexions ne se dément pas. Au contraire.
Il est vrai qu’en ces temps de réforme territoriale et de dernière ligne droite, ou presque, de la loi NOTRe, d’économies budgétaires drastiques imposées par l’Etat, les préoccupations des élus locaux ne manquent pas. Et le Sélaq » de rappeler que dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros décliné sur les années 2015-2017, les concours financiers de l’Etat aux collectivités sont appelés à diminuer. De 11 milliards d’euros progressivement jusqu’en 2017, et, au total de 28 milliards sur la période 2014-2017. Comme dans le même temps les collectivités doivent assumer de nouvelles charges, estimées à 2 millliards par la Commission nationale d’évaluation des normes sur la période 2013-2016, elles vont jusqu’à estimer à 30% la baisse des investisssements publics et à 300.000 la suppression d’emplois entre 2013 et 2017. » Pour tenter de maintenir un certain niveau d’investiisements le Sélaq avance les trois leviers, l’endettement, les économies de fonctionnement et la hausse de la fiscalité dont nombre de budgets actuellement débattus portent témoignage.
La réforme territoriale quoiqu’encore inachevée dans ses contours législatifs offre, en théorie, des réponses à ces nouveaux défis. L’un des débats les plus passionnants est à cet égard celui qui traite d’une « organisation territoriale rénovée: Grandes régions, mutualisation départementale et intercommunale, commuenes nouvelles.. » De la commune et de l’intercommunalité il avait été fortement question dans le propos matinal du président du Sénat et notamment en écho à l’intention prêtée à l’Assemblée nationale d’inscrire dans la loi le principe d’une élection des conseillers communautaires en 2020 au suffrage universel direct.: » le suffrage universel direct c’est la commune; c’est la cellule vivante de la démocratie. En défendant la commune je ne suis pas ringard » déclara, dans une envolée quasiment lyrique, Gérard Larcher avant d’ajouter sous l’oeil approbateur d’Alain Juppé: » nous avons besoin de stabilité.. »S’il est un terrain où les choses évoluent c’est quand même la question des compétences des collectivités. Désormais le temps de la compétence générale pour département et région s’estompe. Mais il subsiste quelques interrogations dont on peut éspérer qu’elles seront levées alors que se profilent les élections régionales de décembre.