72 nouvelles entreprises en un an, BGI n’avait jamais fait mieux. Un record, présenté hier, vendredi 4 mars, lors de l’Assemblée générale de la structure, dont Alain Cougrand, son Président, n’est pas peut fier. Et pour cause, « habituellement nous accompagnons entre 30 et 35 entreprises par an. Cette année, avec 72 entreprises implantées accompagnées, nous avons fait plus que doubler le résultat! » Un chiffre par ailleurs porteur de 1400 emplois métropolitains nouveaux sur trois ans… Un bon bilan qui démontre à la fois que le travail de prospection réalisé par l’agence de promotion des investissements, via sa marque commerciale Invest in Bordeaux, porte ses fruits, tout en illustrant l’attractivité toujours grandissante de la métropole Bordelaise.
Bordeaux séduit le tertiaire supérieur, le numérique, et l’aéronautique
Autre preuve de cette attractivité, s’il en fallait, Alain Cougrand ajoute : « Nous avons traité 300 dossiers d’entreprises intéressées par Bordeaux et sa région, contre 250 l’an dernier » Sur les implantations actées, 56 sont des entreprises françaises, et 16 sont originaires de l’Amérique du Nord et de l’Europe et notamment l’Allemagne et la Grande-Bretagne, témoignant aussi d’une certaine reconnaissance de l’agglo à l’international.
Quant aux profils de ces entreprises nouvellement bordelaises, ce sont principalement des sociétés oeuvrant dans le tertiaire supérieur, le numérique, et l’aéronautique, à l’image de quelques dossiers majeurs comme la création du Campus de Thalès à Mérignac, l’arrivée d’Axa Wealth Service, spécialisé dans l’assurance vie haut de gamme, ou encore l’extension du centre de service informatique de SOGETI. Des entreprises qui sont en elles-même un facteur d’attractivité pour la ville souligne le Président de BGI, citant une nouvelle fois Thalès ou encore Dassault Service qui auront pour effet de drainer quantité d’entreprises sous-traitantes à leur coté. D’autant que, parmi les avantages concurrentiels de l’agglomération bordelaise par rapport aux autres métropoles française : « elle a encore beaucoup de foncier disponible », rappelle BGI…
« Nous devons mieux affirmer une image spécifique, forte et cohérente »
De bons résultats, qui ne doivent pour autant amener la Métropole à s’endormir sur ses lauriers, a encouragé Alain Juppé, listant un certain nombre d’axes d’amélioration pour développer plus encore l’attractivité de la ville. Parmi eux notamment, la mobilité : « ce n’est pas là que nous sommes les meilleurs…», la mise en relation de Bordeaux avec les autres pôles d’attractivité et de développement de la Grande Région : « nous travaillons dessus avec la ville d’Angoulême, et j’ai également demandé à l’agence d’urbanisme d’y réfléchir », ou encore, « faire avancer nos projets phare de manière à accroître l’attractivité ». Mais, avant tout, « nous devons encore mieux affirmer une image spécifique, forte et cohérente », estime le Président de la Métropole, en d’autres termes, créer une marque territoriale autour de Bordeaux.
Mission « Bordeaux Attractivité »
Un chantier en réalité déjà lancé depuis le mois de juin dernier avec la Mission « Bordeaux Attractivité », co-financée par la Métropole et la CCI de Bordeaux, qui a bel et bien pour objectif de définir un plan stratégique partagé d’attractivité économique de Bordeaux et de son territoire. Un mission qui mobilise l’ensemble acteurs institutionnels du territoire. Parmi eux, l’Université, l’Aéroport de Bordeaux, Bordeaux Euratlantique, l’Office de tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, Bordeaux Congrès et Expositions, etc… L’objectif, explique Virginie Calmels, en charge du développement économique à la Mairie et à la Métropole est de « chasser en meute, de jouer collectif. Nous sommes tous des vecteurs du marketing territorial autour de Bordeaux, il faut que l’on parle d’une seule voix. »
Une mission qui s’organise autour de plusieurs axes que sont la qualité de vie exceptionnelle offerte par la ville, son niveau d’excellence (notamment sur le vin ou l’aéronautique) ainsi que sa dimension business friendly, et sa capacité d’innovation. Deux derniers axes pour lesquels « nous avons des atouts, mais aussi des marges de progrès » reconnaît Virginie Calmels, avant d’expliquer que des actions seront à mettre en œuvres en la matière. « Cette première approche permettant de créer un socle commun sera bouclée en juin 2016, puis poursuivie par l’implication de l’ensemble des acteurs économiques dans la foulée », précise l’élue.