Bordeaux accueille la première épicerie sans emballages


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Bordeaux accueille la première épicerie sans emballages

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 09/07/2014 PAR Nicolas César

Située 38 rue Sainte Colombe à Bordeaux, en cœur de ville, cette épicerie est la première en France sans emballages jetables. Ici, les clients viennent avec leurs propres contenants (tupperwares, cageots, bouteilles et bocaux en verre, sacs en papier ou en plastique…). Et, si une personne oublie son sac, elle pourra se fournir sur place. Dans la « Recharge », on trouve de tout : légumes, fruits, boissons, produits d’entretien, etc. Avec ce projet emblématique, Jules Rivet et Guillaume Desanderval veulent sensibiliser la population au gâchis écologique et économique lié à l’emballage. »5 millions de tonnes d’emballages sont jetés chaque année et seuls 37% sont recyclés », soufflent les deux entrepreneurs. « Il faut savoir qu’un produit sans emballage ne coûte pas plus cher. On s’aligne sur les prix de la grande distribution », poursuit Jules Rivet. Un emballage aujourd’hui, qui représente 20% du prix d’un produit. Par ailleurs, il n’est pas sans danger pour notre santé. « Les additifs incorporés aux emballages comme les phtalates ou le bisphénol A sont toxiques », rappelle le co-fondateur de la « Recharge ». D’ailleurs, la loi prévoit la suspension de la commercialisation de tous les conditionnements alimentaires contenant du Bisphénol A au 1er juillet 2015 en France. 

Les mentalités évoluent en France sur l’emballage jetableA l’inverse, la Recharge favorise les circuits courts et les produits locaux. La Recharge travaille avec une quarantaine de producteurs locaux. A les écouter, les mentalités semblent prêtes à évoluer sur l’utilisation des emballages jetables. Dans les grande surfaces, les clients ont ainsi pris l’habitude de revenir avec leurs sacs plastiques/ « Il est temps d’arrêter ce gaspillage. Je suis ravie de cette initiative », confie Danièle, la cinquantaine, une cliente. D’ailleurs, « aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, ce type d’épiceries existe déjà », précise Jules Rivet. D’ailleurs, plusieurs personnes les ont déjà contactés dans l’idée de reproduire ce modèle dans d’autres villes. A suivre…

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