Alain Rousset plaide pour une Maison du dessin de presse à Limoges et Saint-Just-le-Martel


Corinne Mérigaud

Alain Rousset plaide pour une Maison du dessin de presse à Limoges et Saint-Just-le-Martel

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 07/02/2020 PAR Corinne Merigaud

Pour Alain Rousset, il est hors de question que Saint-Just-le-Martel ne soit pas partie prenante dans le projet de Maison du dessin de presse annoncé, voilà un mois, par le Ministre de la Culture lors de la commémoration de l’attaque contre Charlie Hebdo. Il lui a fait part de sa position, la semaine dernière, lors de sa visite au Festival de la BD d’Angoulême. « Saint-Just doit rester le centre de gravité de ce projet affirme Alain Rousset, il faudra sûrement que l’on ait aussi une présence à Limoges car, si cela devient un EPCC (établissement public de coopération culturelle) il faudra de d’accueil, de la formation tout au long de l’année, des expositions et que ce soit également un lieu de collecte et de conservation. Et ce futur centre pourrait accueillir des dessinateurs poursuivis dans leur pays.» Une structure en binôme complémentaire serait donc la solution idéale. « Il est hors de question que cela nous échappe d’autant plus que l’Etat n’a pas mis un seul centime dans la création du centre international de Saint-Just. »

Et Alain Rousset a déjà une idée de l’endroit où pourrait s’implanter cette Maison, en l’occurrence, dans les locaux de l’Institut en soins infirmiers de Limoges (IFSI) disponibles à la rentrée. Après un premier courrier au Ministère de la Culture, il s’apprête à en envoyer un second avec le maire de Saint-Just-le-Martel et, un autre si besoin cosigné par les prochains maire de Limoges et président de la Communauté Urbaine. Le Président de la Région a rencontré, le 5 février, le maire de Saint-Just-le-Martel et l’équipe qui organise le Salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour. « Ils ont parfaitement conscience que Saint-Just ne se suffit pas admet-il, la Région va donc avancer avec la commune en envoyant un courrier bien charpenté au Ministre de la Culture et nous allons engager la réflexion sur ce que doit être ce lieu. »

32 millions pour la 2×2 voies Limoges-Poitiers

Pour la future 2×2 voies Limoges Poitiers, 32 millions d’euros ont été débloqués, le mois dernier, par la Région, le Département et la Communauté Urbaine Limoges Métropole sur les 92 nécessaires au lancement des travaux de cette déviation de 6,5 km située au nord ouest de Limoges, prémices du projet d’autoroute concédée A 147 appelé de ses voeux par Pierre Massy, président de la CCI de la Haute-Vienne. La mise à 2×2 voies est inscrite au Contrat de Plan Etat Région (2015-2020) mais le financement reste à trouver pour les 90 km manquants entre Nieul et Poitiers. « Il n’y a pas d’argent lâche-t-il, la Région a abattu ses cartes avec le Département et l’Agglo pour démarrer ces travaux. L’Etat a fait l’enquête d’utilité publique, il faut maintenant que la préfète prenne la déclaration. »

41 millions pour la ligne Limoges Brive

Concernant les travaux de réfection de lignes ferroviaires régionales, le sujet est également prégnant entre la Région et SNCF Réseau. Plusieurs petites lignes dont celle de Limoges Brive par Saint-Yrieix-la-Perche sont actuellement fermées. Alain Rousset a insisté sur l’effort financier consenti par la Région. « Nous avons décidé de mettre 41 millions pour financer les travaux urgents, il n’y a que la Région qui finance mais où est l’Etat ? Je rappelle que la Région a la compétence pour faire rouler les trains mais aucune sur les infrastructures. » Il n’a pas manqué de signaler que sa collectivité a financé l’actuel Contrat de Plan à hauteur de 86%. Autre sujet de qui préoccupe l’élu, la présence présumée du loup sur notre territoire. « Nous avons la preuve de la présence du loup en Limousin grâce au réseau de détection que nous avons installé constate-t-il, des cheptels de moutons ont été visés en Corrèze et dans le Cantal. Nous avons proposé d’importer un dispositif du Wyoming pour effaroucher les loups. Ils sont attrapés de manière non létale pour les effaroucher et s’ils reviennent on les tire. » Une solution qui devrait encore alimenter le débat entre pro et anti-loups.

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