Pas de discours, mais des échangesAu programme, une dizaine de participants à la marche de soutien Bordeaux-Paris étaient présents pour raconter leur vécu, mais aussi des étudiants faisant partie d’associations diverses pour l’engagement, la laïcité et l’égalité.
Les lycéens qui ont participé à la marche de soutien ont pu raconter leur vécu face aux évènements du 7 janvier 2015, l’organisation hâtive pour prendre la route vers Paris, les difficultés rencontrées…C’est donc en 10 jours que la marche a été effectuée, soit 35 kilomètres par jour à marcher vers la Capitale. « Au départ nous étions 9 à vouloir partir, et grâce aux réseaux sociaux, nous sommes partis à plus d’une centaine de personnes » raconte Zelda, en classe de Terminale. Il est vrai que beaucoup de monde se demande comment a été organisée cette marche en si peu de temps, et comment a pu être financé le voyage. Zelda continue d’expliquer que « nous avons eu beaucoup de personnes ou d’organismes qui voulaient nous aider financièrement. Ce n’était pas notre but. La seule aide que nous ayons eu était celle du Syndicat d’un lycée bordelais ».
Lutter pour la LaïcitéLes autres étudiants participant à ce rendez-vous, faisait partie d’associations diverses comme « Unis-cité », ou encore des associations luttant pour la laïcité et ses fondements, pour l’égalité… Ces participants ont débattu autour de l’engagement pour la défense des droits fondamentaux. « On a compris que ces jeunes avaient beaucoup de choses à dire » ajoute Alain Juppé lors du débat. Le débat a été clôturé par la question de faire la différence entre les lois religieuses et les lois de la République. L’une comme l’autre, elles ne doivent pas se confondre ou se nuire, dans le but que chacun vive en parfaite harmonie dans un pays laïc comme la France.
La ville s’implique d’avantagePendant les prochains mois, Alain Juppé poursuivra ce type de rencontres, pour mieux connaitre les attentes des jeunes et façonner avec eux la ville de demain. Construire la ville avec les jeunes et pour les jeunes, est à Bordeaux une ambition essentielle de la politique municipale. Fondée sur une réalité démographique incontournable (la ville compte plus de 57 000 personnes âgées de moins de 23 ans) cette volonté répond autant à la nécessité de donner aux jeunes une place à part entière dans la vie de la cité, qu’au désir de voir les enfants de Bordeaux réussir leur jeunesse et prendre en main leur avenir.