Et 5 ans, c’est le recul dont dispose désormaisl’AEC (Aquitaine Europe Communication) qui marque le coupgrâce à la publication de son rapport annuel surl’état des TIC en aquitaine.
5 ans, c’étais l’occasion de regarder unpeu en arrière, tant il est vrai que dans ce domaineplus que dans n’importe quelle autre, l’évolutionest extraordinairement rapide. A la lecture de cette livraison2006, on comprend tout de suite que les TIC sont entréesdans notre vie quotidienne.
Par exemple, la part des achats en ligne en aquitaine est passéede 34 à 63% sur cette période. C’est désormais1 ménage sur 2, 8 PME sur 10, et 9 communes sur 10 quisont connectés à l’internet. Mêmes’il reste des points noirs, comme à chaque foisque l’on parle d’aménagement du territoire,la couverture est elle aussi en nette amélioration puisque90% des aquitains se trouvent désormais dans des zonesou l’adsl est disponible.
Pourtant, la célèbre « fracture numérique» n’est pas un vain mot. Elle questionne encoreles responsables qui se retrouvent confrontés àdes faits têtus : ainsi, le coût de ce mêmeaccès à la société de l’informationreste 2,5 fois plus élevé dans une petite communecomme Bourideys, qu’à Bordeaux. Reste donc àrépondre aux enjeux de demain : offrir un accèsà tous les citoyens, et des contenus digne de ce nom.
Car, de « l’administration électronique »(les démarches administratives en ligne), en passantpar une information complète et intelligente sur lesactions de leurs collectivités territoriales, on a beaucouppromis aux aquitains. Il est temps de tenir les promesses dece que Marcel Desvergne, président de l’AEC, appelle« la société en réseaux ».