40 ans de l’usine LU à Cestas : un âge d’or chocolaté


Lucy Moreau

40 ans de l’usine LU à Cestas : un âge d’or chocolaté

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/07/2014 PAR Lucy Moreau

Crée à la suite de la scission du groupe Kraft Foods en octobre 2012, Mondelēz International est un acteur alimentaire omniprésent dans les foyers du monde entier. Avec 97% de taux de pénétration dans les foyers français, les produits Mondelēz (à prononcer mon délice) s’invitent sur 16 sites de productions en France dont un en Aquitaine : l’usine LU de Cestas.

Bienvenu dans l’antre du biscuit

Usine LU

Cette gigantesque machine à biscuit possède aujourd’hui 11 lignes de production, où 550 salariés (dont 50 intérimaires) travaillent 7 jour sur 7, pour produire plus d’un milliard de paquets chaque année.  La consommation journalière de l’usine est estimée à 30 tonnes de sucre, 75 tonnes de farine, 100 tonnes de chocolat et 4 tonnes de beurre. 72% de la production est à destination de l’hexagone tandis que les 28 % restants sont exportés dans 14 pays en Europe, aux Etats-Unis ou encore dans les pays émergents.

L’alliance du biscuit et du chocolat : une pépite d’or pour LUAprès les premières fabrications de Chamonix ou Résille d’Or , très rapidement l’usine LU de Cestas s’est spécialisée dans les biscuits chocolatés, avec l’arrivée du fameux Mikado dès 1983. Jusqu’en 1995, celui-ci sera d’ailleurs ensaché à la main par les ouvriers de l’usine. « Aujourd’hui le Mikado a bien évolué, avec l’apparition en 2011 d’une innovation technologique de taille : le Mikado King Choco » annonce fièrement l’actuelle directrice de l’usine LU de Cestas, Muriel Rohr. Un petit bâton de 13 cm, enrobé aux trois quart de trois fines couches de chocolat. Ce petit biscuit chocolaté garde précieusement son secret de fabrication, qui fait appel à une technologie de nappage brevetée. Ces 2 grammes 27, sont d’ailleurs classés « secret industriel» par un accord avec l’entreprise japonaise Glico. Aussi  fou que cela puisse paraitre, l’accès à la zone de l’usine de Cestas fait depuis l’objet d’une protection par cartes magnétiques…

Un écolier modèle

Fabrication du petit écolier de LU

En 1987, c’est un gâteau phare de la marque qui fera son entrée dans la cour des grands : le petit écolier. Par un processus complexe de robot araignée, le chocolat est placé sur des moules à gâteaux ornés du célèbre dessin de l’enfant écolier, puis un robot viendra y déposer le biscuit par-dessus. Pascal Bourdin, directeur Mondelēz International a souligné la « prouesse technique » qui avait consisté à marier le biscuit et le chocolat ». Aujourd’hui  ce sont 3,8 millions de petits gâteaux qui sont fabriqués par jour à Cestas. Pour les cuire, un four de 63 mètres de long où sont disposés 63 bruleurs (ce qui représente environ 80 fours domestiques).

Aïe PépitoEn 2003, l’arrivée du Pépito et du Granola permettra la plus importante force de frappe de l’usine pour une fabrication journalière de 5 millions de biscuits. Pétrissage, façonnage, cuisson, montage, cristallisation, ensachage, etuyage, encaissage… Ces étapes de fabrication doivent être respectées à la lettre. Si le gâteau n’est pas conforme, une caméra prévue à cet effet le détectera. Le biscuit sera ensuite stocké à part où il sera par la suite recyclé grâce à un processus à base d’azote qui permettra de séparer le chocolat du biscuit.

En mai 2015 une nouvelle ligne de production sera inaugurée: celle produisant les Figolu. À 40 ans l’usine a soufflé ses bougies qui, apparemment scintilleront encore longtemps à Cestas. Une preuve en soit que la gourmandise… conserve.

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