La Région Nouvelle-Aquitaine consolide son « accompagnement »


La Région Nouvelle-Aquitaine organise quatre "rencontres territoriales" afin de permettre aux différents acteurs concernés d'exprimer et échanger autour de leurs questionnements ou réflexions.

3eme Rencontre Territoriale NA BordeauxConseil Régional Nouvelle-Aquitaine
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 07/10/2021 PAR Margaux Renaut

Ce mardi 5 octobre, avait lieu, dans l’hémicycle de l’Hôtel de Région à Bordeaux, la troisième des quatre rencontres territoriales organisées par la Région Nouvelle-Aquitaine. « Les Ruralités » était le thème principal de cette rencontre qui englobait la nouvelle contractualisation régionale avec les territoires, le contrat de plan Etat-Région, et la gestion des fonds européens, sujets et questionnements également au coeur des discussions entre la Région et les maires, présidents d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), présidents de pays, et associations d’élus.

Laurence Rouède, Vice-présidente en charge du développement, de l’équité des territoires et des contractualisations, a introduit la rencontre en présentant « une nouvelle génération de contrats territoriaux » entre les territoires et la Région. « Des contrats, construits avec les élus locaux, les représentants associatifs, les chefs d’entreprises et les organisations socioprofessionnelles, qui devraient favoriser l’émergence de projets sur le terrain » explique Laurence Rouède. Trois types de contrats sont proposés : le contrat d’attractivité, pour les territoires les moins vulnérables, le contrat de dynamisation et de cohésion, pour les territoires en situation de vulnérabilité ainsi que le contrat d’attractivité et de solidarité destiné aux territoires où siègent les anciennes capitales régionales du Poitou-Charentes et du Limousin. L’objectif de ces contrats étant de « soutenir les territoires par une démarche de proximité afin que chacun d’entre eux bénéficie d’un appui régional adapté en fonction des projets de développement identifiés ». Pour ce qui est de la méthode, Laurence Rouède précise que « ce n’est pas la Région qui va choisir les projets, mais les territoires qui, à la suite d’un diagnostic réalisé par la Région permettant d’identifier les enjeux et besoins spécifiques, pourront proposer des projets qui nécessitent d’être accompagnés ».

Une attention particulière sera portée à l’aménagement et au développement des territoires ruraux, en lien notamment avec le Cluster Ruralités, créé en 2018 grâce à l’impulsion et la volonté de maires de communes dites « rurales ». Guy Clua, ancien maire de Saint-Laurent, commune dans le Lot-et-Garonne, décrit cet outil comme étant « une référence au niveau national permettant l’innovation en milieu rural ». Rural, mais surtout selon la plupart des intervenants de cette rencontre, « volontaire et dynamique » qui mérite, « la même attention que les espaces urbains » rajoute Gilbert Guérin, maire de Dausse, président actuel de l’association des Maires Ruraux du Lot-et-Garonne et un des représentants du Cluster Ruralités. « C’est important d’encourager l’innovation en milieu rural. Nous devons trouver des solutions adaptées aux communes et aux habitants, en incitant la participation citoyenne ».

 

Réduire les inégalités territoriales

 

Ainsi, afin de combler des difficultés d’attractivité de certains centres-villes ou centres-bourgs, la Région a lancé en 2019, l’Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI). Une initiative dont l’objectif est « d’apporter des outils de définition de projets, soutenir des opérations structurantes, mais aussi le développement de partenariats avec des finances ou opérateurs ».

Réaffirmant l’implication de l’Union européenne dans les politiques territoriales, Isabelle Boudineau, vice-présidente Europe et international de la Région Nouvelle-Aquitaine, a présenté l’axe stratégique lié à l’utilisation des fonds européens, axe qui « va dans le même sens et en totale cohérence avec la politique régionale ». « L’idée est de mobiliser les fonds européens dans un objectif de réduction des inégalités territoriales, mais surtout de passer un contrat de confiance avec les territoires en prenant en compte les stratégies locales » explique la vice-présidente, tout en prévenant par ailleurs que « si des projets sont instables ou avec trop d’inconnues, il ne vaut mieux pas se diriger vers les crédits européens, car ceux-ci, s’ils ne sont pas utilisés, sont « renvoyés » à Bruxelles ». La Nouvelle-Aquitaine est la première Région de France en terme de montant, avec 124 millions d’euros mobilisés par l’Europe pour la période 2021-2027. La fusion des régions en 2016, a fait de la Nouvelle-Aquitaine, anciennement Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, la région la plus vaste de France. Les 84 000 km² de surface, les 12 départements et les 4 313 communes, nécessitent désormais de repenser l’action et les priorités de la Région, une action qu’Alain Rousset, président du Conseil Régional, souhaite « homogène et adaptée aux spécificités des territoires ». 

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