Emploi, accompagnement des territoires et sécurité sont les priorités de l’Etat en Dordogne


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 15/09/2017 PAR Claude-Hélène Yvard

L’emploi demeure le dossier prioritaire de l’Etat en Dordogne. C’est ce qu’a réaffirmé la préfète Anne Gaëlle Baudouin Clerc, jeudi après-midi au cours de conférence de presse de rentrée. Consciente que la diminution des contrats aidés fait naître de nombreuses inquiétudes dans le milieu associatif, dans les communes, elle a rappelé que la volonté du gouvernement de mieux « orienter les contrats aidés vers les publics les plus éloignés de l’emploi.  D’ici la fin de l’année, 600 contrats aidés vont arriver à échéance sans être renouvelés. « La priorité est d’assurer un accompagnement ciblé et renforcé pour les personnes dont le contrat n’est pas renouvelé. En fonction des situations personnelles, seront proposés des formations, des solutions. Un reliquat de contrats aidés existe au niveau régional. On ne sait pas encore de combien la Dordogne pourra en bénéficier. « Il nous faudra les répartir entre plusieurs priorités : l’accompagnement des enfants handicapés, le secteur de l’urgence sanitaire et social, et les  communes rurales en difficultés financières. »
Initiés par le gouvernement, les états généraux de l’alimentation trouveront une déclinaison au niveau régional et départementale. Le 13 octobre, agriculteurs, la chambre d’agriculture, le Département et services de l’État plancheront sur  » la prise en compte du réchauffement climatique et la nécessaire évolutions des pratiques agricoles ». Plusieurs sujets seront abordés, la nécessité de la sécurisation d’accès à l’eau pour les pratiques agricoles et non agricoles. Un plan de lutte contre la tuberculose bovine devrait être annoncé, la Dordogne demeurant le département le plus touché de France. 
Dès mardi prochain, la préfète commencera « une tournée » des communautés de communes et des communautés d’agglomération du département. Il s’agit pour la représentante de l’Etat de prendre en compte leurs préoccupations et les accompagner dans la prise de leurs nouvelles compétences. C’est au niveau intercommunal que va se jouer une grande part de l’avenir des territoires, via, par exemple, l’élaboration des plans locaux d’urbanisme intercommunaux (Plui) ou des projets éducatifs de territoire ». 

Deux maisons de l’EtatLa préfète a confirmé la création de deux maisons de l’état : la première verra le jour d’ici le mois de janvier dans les locaux actuels de la Sous préfecture de Nontron, la seconde à Sarlat. Celle de Nontron regroupera le service de la Direction des territoires, ainsi que des permanences de l’architecte des bâtiments de France et du tribunal. Elle sera équipée d’une salle de réunion, et d’un point de visio conférence pour des réunions décentralisées organisées par les Services de l’Etat. Celle de Sarlat est annoncée pour l’été 2018.  Créées dans le cadre de la loi NOTRe, les Maisons de l’État permettent une rationalisation et une meilleure visibilité de la présence de l’État dans des territoires ruraux, urbains ou périurbains, reposant sur le principe de mutualisation des locaux et de certaines fonctions support. C’est l’analyse des besoins et des attentes des usagers locaux qui permet de déterminer la meilleure configuration.

La sécurité routière encore et toujoursSur les huit premiers mois de l’année, le nombre de tués sur les routes de Dordogne enregistre une nette diminution, 22 contre 31. Pas de quoi se réjouir pour Anne Gaëlle Baudouin Clerc, car le nombre d’accidents de la route et de blessés est en hausse : 201 blessés contre 155 par rapport à 2016. Les gendarmes et policiers ont relevé beaucoup plus d’infractions sur les routes. Le nombre d’automobilistes arrêtés en infraction pour alcoolémie au volant a progressé de 45% en Dordogne par rapport à 2016. Plus de 75% d’infractions supplémentaires ont été relevées par les radars embarqués et les radars fixes sur les huit premiers mois de l’années, par rapport à 2016. Les radars fixes ont déjà flashé 10.000 fois de plus qu’en 2016 et  1.005 Périgourdins ont fait l’objet d’une suspension de permis. La préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc est bien décidée à accentuer les contrôles, et en priorité sur les axes secondaires, plus accidentogènes, aux heures d’embauche et de débauche. En lien avec le Procureur de la République, la représentante de l’état travaille à faire appliquer une nouvelle peine désormais inscrite dans la loi. La loi prévoit la possibilité de condamner un automobiliste à la pose d’un éthylotest anti démarrage sur sa voiture. Ce dispositif a été testé dans plusieurs départements. Toute la difficulté est de trouver des entreprises agréées pour poser ce type de dispositif. Les frais d’installation seraient à la charge de la personne condamnée. 



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