Temps d’Aimer de Biarritz : Interview de Thierry Malandain


Festival le Temps d'Aimer Nerybd
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/09/2011 PAR Stéphane Baillet

@qui! – Le Temps d’Aimer est devenu un festival de référence en matière de danse. Comment expliquez-vous ce succès ?
Thierry Malandain :
C’est indéniablement un festival qui s’inscrit sur la durée. Cette année nous proposons la 21ème édition. Il faut aussi dire que Biarritz est habituée à la danse, depuis notamment la création du centre chorégraphique, nous proposons tout au long de l’année des spectacles de danse. Petit à petit, le public biarrot a pris goût à ce genre de rendez-vous. Et puis, plus généralement, la danse est ancrée dans tradition basque.

@! – Comment se prépare un tel rendez-vous ?
T. M. –
C’est un travail d’une année. Pour certaines compagnies, il faut même les réserver un voire deux ans à l’avance. Septembre n’est pas en plus un moment propice, les compagnies sont souvent en période de reprise et hésitent à se produire à cette époque de l’année.

@! – Quelle est la trame de cette édition 2011 ?
T M. –
il n’y a pas vraiment de fil conducteur. Cette année, nous avons vraiment misé sur l’éclectisme. Je me plais à dire que le public a le droit d’avoir accès à toutes les danses. Aujourd’hui, la réalité du paysage chorégraphique veut qu’il n’y ait pas une danse officielle et des courants marginaux. Les choses se croisent et s’expriment de façons différentes. D’autant plus quand il s’agit d’inviter des troupes étrangères…

@! – Comment appréhendez-vous votre rôle de directeur artistique ?
T. M. –
Je n’envisage pas mon rôle de programmateur comme la possibilité le présenter tout ce que j’aime. Je préfère montrer des choses qui s’inscrivent dans la différence. Etant moi-même chorégraphe, il est évident que j’ai plus d’affinités avec certains styles de danse que d’autres mais j’essaie de ne pas en tenir compte. Evidemment, nous recevons les ballets de Monte-Carlo, mais nous avons programmé par exemple en ouverture une excellente compagnie contemporaine norvégienne.

@! – Outre les spectacles, la danse s’empare de la rue et même de la grande plage avec la faleuse « gigabarre »…
T. M. –
Notre politique, c’est d’amener le plus grand nombre de personnes à la danse, par le spectacle bien sûr, mais aussi par la sensibilisation. C’était donc logique de proposer de nombreux rendez-vous à l’extérieur. Pendant le festival, on organise ainsi des répétitions publique et puis aussi la gigabarre qui permet au public de s’initier à la danse pendant une heure.

@! – Que peut-on vous souhaiter à la veille du festival ?
T. M. –
Du beau temps… Et puis qu’il n’y ait pas d’annulations de dernière minute comme cela peut parfois arriver. Et enfin que les spectacles plaisent, séduisent… ou même dérangent, peu importe !

Stéphane Baillet


Crédit photo : Festival le Temps d’Aimer Nerybd
Renseignements : http://www.letempsd’aimer.com/


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